Un CODIR n’est pas une équipe comme les autres : comment l’animer en intelligence collective

« Seul, on va plus vite mais, ensemble, plus loin » ce proverbe s’applique à de nombreux dirigeants qui viennent me consulter pour les aider à entrainer leur Codir vers la réalisation d’objectifs communs. En effet ils ont l’impression de « mener la boutique seul », parfois même contre tous. Souvent avec la complicité du DRH, qui partage leur désarroi. Une équipe de CODIR a en effet des spécificités liées à sa composition et à ses missions, qui nécessitent une animation particulière. Pour créer ce collectif, il faut construire une relation de confiance qui va rendre la collaboration non seulement possible, mais finalement souhaitée par tous. C’est ce que je décris, avec des exemples d’application et de nombreux témoignages, dans mon ouvrage « Savoir-Innover, l’attitude innovation pour s’adapter au monde qui change »  et dont je vous donne quelques clés dans cet article.

 

1. Un codir n’est pas une équipe comme les autres

Par sa mission qui consiste à piloter et faire appliquer la stratégie, animer un Comité de Direction constitue un challenge en lui-même. Le pilotage implique une vision stratégique et la capacité à entrainer les équipes pour sa réalisation. Ce challenge est renforcé par sa composition spécifique.  Constitué de directeurs, qui ont donc tous une personnalité et un historique de management différent, le Codir est un lieu de diversité qui peut devenir le terreau fertile pour l’intelligence collective ou au contraire celui de l’affirmation de silos de pouvoir qui renforce la compétition.

 

2. La relation de confiance à construire et entretenir

Créer une relation de confiance entre directeurs nécessite une attention particulière tant pendant les réunions de Codir qu’en dehors. Faire en sorte que chacun accepte de « se fier l’un à l’autre », va supposer une certaine exemplarité du directeur, comme d’ailleurs celle du codir va influer sur le reste des équipes. Pour fédérer l’équipe de direction, malgré une certaine compétition inhérente aux objectifs de chacun, il s’avère important de travailler en prospective pour faire mesurer les risques et la nécessaire solidarité en cas de non atteinte collective des objectifs.

 

3. L’intelligence collective en développement

Développer l’intelligence collective d’un Codir suppose de faire entrer l’équipe de direction dans un processus de transformation qui va toucher aux fonctionnements collectifs et aux comportements individuels. L’accompagnement par un coach spécialisé va permettre de définir les moments formels en les structurant (réunions, séminaires, projets de niveau Codir), de favoriser les moments de célébration des succès nécessaires pour garder un état d’esprit positif.

 

4. Une charte sur laquelle tous s’engagent

Pour créer les conditions de cette confiance il est essentiel de partager les comportements attendus et au contraire ceux considérés inacceptables par l’ensemble de l’équipe. Une charte de Codir vient formaliser cette étape d’engagement sur les « do » et les « don’t »  utile en continu et aussi lors de l’arrivée de nouveaux membres dans le Codir.

 

5. Un enrichissement individuel

En se développant en tant qu’équipe, les membres de Codir profitent de cette dynamique de leadership pour leur propre développement personnel. Les actions d’accompagnement d’un Codir rejaillissent sur chacun des directeurs, enrichissant leur boite à outil personnelle et pouvant déclencher la libération de leur potentiel de leadership. C’est un vrai « gagnant gagnant » individuel et collectif !

Les partenariats, « le » métier d’avenir

Directeur des Partenariats est à mon sens « le » métier d’avenir.

Bien plus que les métiers en vogue tels que « data scientist » élu  « job le plus sexy du 21ème Siècle par la Harvard Business Review , les partenariats, métiers de la relation  par excellence, vont devenir le lieu de la stratégie et du développement de toutes les organisations, entreprises et associations.  Dix-septième Objectif de Développement Durable (ODD), les partenariats font partie intégrante de la stratégie et reposent sur les compétences du savoir-innover, que je décris dans mon ouvrage « Savoir-Innover, l’attitude innovation pour s’adapter au monde qui change » et dont je vous donne quelques clés dans cet article.

1) ODD 17 « Partenariats pour les objectifs mondiaux »

En 2015 les Nations Unies ont défini dix-sept objectifs de Développement Durable (ODD), comme l’éradication de la pauvreté, la lutte pour les consommations durables ou contre le changement climatique. Le dernier, et non le moindre, concerne les « partenariats pour les objectifs mondiaux ». Ce dernier objectif définit à lui tout seul le mode de fonctionnement pour l’atteinte de ces objectifs. Il suppose une attitude partenariale qui réside dans la capacité à travailler en maillage avec des interlocuteurs divers partageant la même vision et le même objectif. En entreprise on parle d’écosystème qui regroupe les différentes parties prenantes, salariés, clients, prestataires, relais industriels, territoriaux, les ONG…

 

2) Les partenariats, partie intégrante de la stratégie

Le choix des partenaires est résolument stratégique. En innovation la définition de l’écosystème est clé, et elle est réalisée dès la première étape du processus, la clarification des objectifs. Ayant pour finalité un échange de savoir-faire, de ressources financières et humaines, le choix des partenaires doit être menée minutieusement en fonction de critères de compétences clé mais aussi d’attitude : loyauté, acceptation de la diversité. Métiers de la relation, les partenariats exigent à la fois l’intuition du coeur qui permet le bon feeling, mais aussi l’analyse stratégique.

 

3) Un métier de la relation « tous concernés »

Quand un partenariat est conclu, le directeur des Partenariats doit mobiliser l’ensemble des acteurs pour faire converger leurs actions dans le même but. Le partage de la responsabilité entre tous va favoriser la réussite du projet. Pour cela il est nécessaire de montrer des capacités de leader visionnaire mais aussi de chef de projet prenant autant d’attention à la bonne entente des acteurs sur le projet qu’à l’atteinte de l’objectif. Ces capacités relationnelles résident dans l’intelligence  interpersonnelle qui sera la qualité attendue pour gérer les partenariats

4) Les soft skills des compétences partenariales

Cette intelligence de la relation requiert une série de soft skills inhérentes au savoir-innover révélées par une étude sur les « soft skills pour l’innovation » . Outre l’intelligence interpersonnelle qui recouvre la capacité à créer, savoir entretenir les relations et fonctionner en collaboration, une intelligence particulière s’avère indispensable, l’Intelligence des paradoxes. Il s’agit de savoir allier à la fois   transparence et confidentialité, utiliser empathie sans aller jusqu’à la compassion, pratiquer la remise en question en restant bienveillant

Aptitude à travailler en collaboration acceptation de la diversité.

Dans les partenariats, le chemin qui compte autant que la destination

Les 9 types d'intelligence

Les « intelligences multiples » au service de « l’intelligence collective »

« Ce n’est pas la couleur de notre peau qui nous rend différents, c’est la couleur de nos pensées » c’est ce que développait  Steven Aitchinson dans son best seller sur le  développement personnel et ce que les neurosciences approfondissent aujourd’hui scientifiquement en creusant la trace de Howard Gardner le pionnier des « intelligences multiples ». Ainsi la diversité s’exprime bien au-delà de la couleur de peau, du genre ou de la classe sociale et l’intelligence au delà du QI classique, mais bien dans la « multiplicité des intelligences » que nous sommes en train de découvrir ! Et à l’heure de  l’intelligence collective les intelligences multiples méritent d’être connues. Décryptage.

Le Pionnier Howard Gardner et ses 9 intelligences

Dans les années 70 sont remis en question les 2 types d’intelligences reconnues : la logico-mathématique et la linguistique. Elles  sont d’ailleurs mises en opposition comme le sont le cerveau gauche et le cerveau droit et institutionnalisés au travers de filières, la scientifique et la littéraire. Howard Gardner, psychologue du développement, rendit public  en 1983 ses travaux sur les 9 types d’intelligence (**) et l’importance d’intelligences sous-estimées dans les systèmes d’évaluation telles que les intelligences, intra et inter-relationnelles qui correspondent aux « soft skills ».

Qui dit mieux ? Les 10 intelligences … L’intelligence « qui-suis-je ? » 

Aujourd’hui les ouvrages fleurissent sur le sujet, avec une surenchère des types et nombres d’intelligences. Je ne citerais que le plus récent en date au titre accrocheur « Vous êtes 10 fois plus intelligent que vous ne l’Imaginez » (***) qui décrypte la réussite de personnalités du monde des affaires et du show business.

Une 10 ème intelligence apparaît, celle de « l’intelligence qui-suis-je ?» qui englobe la connaissance de soi au travers de la connaissance de ses multiples intelligences ! le QI n’est plus qu’une infime part de la connaissance de soi, l’intelligence kinesthésique permettant l’émergence des champions sportif par exemple.

Les 9 types d'intelligence

L’intelligence émotionnelle 

Difficile de ne pas faire un focus sur l’intelligence émotionnelle propulsée sur le devant des intelligences et vulgarisée grâce  aux ouvrages de Daniel Goleman (****) ; prendre conscience et savoir gérer ses émotions sera une des clés du leadership et du savoir-être et mesurer son QE (Quotient Emotionnel ) devient un must.

L’intelligence collective a besoin de toutes les intelligences

L’intelligence n’est pas d’additionner des savoirs mais de savoir combiner ses différentes formes d’intelligences, en les identifiant et en les développant. Car elles se nourrissent les unes des autres : l’intelligence logique (les partitions sont un langage mathématique), celles du temps (avec le rythme, de la kinesthésie (placement des mains, des doigts, du souffle). Il en va de même avec les équipes, composées d’êtres multiplement intelligents et de permettre à toutes les formes d’intelligence de se rencontrer (constitution d’équipe, de s’exprimer (culture)et de se développer (coaching) …

(*) « Multiple intelligences » Howard Gardner

(**) « Vous êtes 10 fois plus intelligent que vous ne l’Imaginez » Christophe Bougois-Cotantini

(***) « Intelligence émotionnelle » tome1 et 2 Daniel Goleman

(****) « L’innovation, la manager et développer la créativité » Sylvie Brémond Mookherjee ; version papier et e-book disponibles sur www.carnetsdecom.com

manager coach innovation transformation

Le manager coach de l’innovation et de la transformation

« Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d’un individu sont celles qu’il découvre par lui-même et qu’il s’approprie ». Carl Rogers en fait un principe de base dans son ouvrage sur le  développement personnel. Ainsi ni autorité ni formation ne peuvent permettre à un individu de se transformer ou d’innover; cela doit venir d’un élan (« le flow ») qui vient du fond de soi. Comment favoriser cet élan ? Par le coaching, un accompagnement méthodique que tout manager doit acquérir pour mener à bien ses objectifs en matière de transformation.

1ère étape: L’écoute empathique

Commencer par écouter… Mais pas n’importe comment. Par une écoute active, c’est à dire en rebondissant par des questions ouvertes, et en accueillant les propos avec bienveillance, c’est  dire sans jugement ni critique, mais avec congruence, en reflet de ce qu’est le manager. A l’issue de cette première étape un climat d’empathie doit permettre de passer à l’étape suivante en confiance.

2ème étape : Le feedback bienveillant

Le manager doit alors rebondir sur ce que son collaborateur a exprimé  et identifier dans ses réserves ou peurs la part objective et la part émotionnelle. Il joue ainsi l ‘effet miroir, grossissant, pour permettre au collaborateur d’en prendre conscience pour les dépasser. Tout problème devient alors une opportunité de changement.

manager coach innovation transformation

3ème étape :  La solution co-construite

Ensemble, ils vont alors chercher des idées pour venir à bout des résistances et passer à l’action. Pour cette étape la méthode de la CPS (Creative Problem Solving) est très indiquée ; elle permet de co-construire en suivant 4 étapes : clarifier le problème, trouver des idées, imaginer des solutions puis agir ;de ces 4 étapes on procède en utilisant une phase de divergence où la créativité a à chaque fois sa place et une phase de convergence pour décider des idées et solutions clés.

4ème étape : La puissance :permission et protection

Le coach donne à la fois la permission et la protection…c’est ce qui est attendu du collaborateur : je t’autorise à agir et ne n’inquiète pas je te soutiendrai en cas de problème.  « J’ai confiance en toi tu y arriveras » est ce que chacun a besoin d’entendre et ressentir pour passer à l’action. Le manager doit transformer son pouvoir, qu’il tire naturellement de son statut hiérarchique, en soutien à la puissance de ses collaborateurs, pour qu’ils passent à la mise en œuvre mentale et opérationnelle de la transformation.

innovation habitat social

Les 5 bonnes raisons pour que le DRH s’empare de l’innovation et qu’il crée une fonction Innovation RH.

« L’innovation est ce qui fait la différence entre un suiveur et un leader ». A l’instar de Steve Jobs, le DRH qui a une fonction régalienne dans l’entreprise doit marquer son leadership au-delà du pouvoir que lui confère son statut et sa fonction, par une manière d’être dont l‘innovation est aujourd’hui le moteur.

Le DRH est concerné à plus d’un titre par l’innovation et c’est pour cette raison qu’il est aujourd’hui dans l’air du temps de créer une fonction « Innovation RH » dans les entreprises.

1ère  raison : L’innovation est stratégique : le DRH doit être en mesure de participer à la décision

Sa définition usuelle « une idée qui rencontre un marché » amène l’innovation sur le terrain stratégique de la croissance par l’expansion de marchés, de produits et services à valeur ajoutée. Le DRH participe aux prises de décisions du Comex et ses équipes par les recrutements, la gestion des talents, leur formation et leur reconnaissance contribuent à la mise en œuvre de ces décisions d’innovation. Le DRH doit donc se tenir informé des derniers modes culturels de gestion de l’innovation mais aussi des tendances prospectives en Digital, RSE … Des domaines qui impactent aujourd’hui l’innovation.

2ème raison : L’innovation entraine la transformation : le DRH doit en être le pilote

L’innovation digitale est devenue incontournable, pour partie encourageante et menaçante. Si l’on prend le seul exemple de la robotisation : certains métiers pénibles pourront disparaître au profit de nouveaux métiers à valeur ajoutée pour l’homme, encore aujourd’hui inconnus. Pour mener cette transformation le DRH doit maîtriser à la fois les méthodes de conduite de transformation systémique et s’intéresser aux questions de prospective en intelligence artificielle.

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3ème raison : L’innovation est vitale pour l’entreprise : le DRH a l’obligation de la développer

L’innovation est devenue vitale pour les entreprises qui sont de plus en plus nombreuses à créer des postes de directeur de l’innovation (CIO) souvent associés au Digital (CDO). Ces fonctions vitales pour l’adaptation de l’entreprise exigent une attention particulière de la part du DRH : recruter des profils innovants mais compatibles avec la culture d’innovation, former les salariés pour leur permettre d’accéder aux compétences exigées par l’innovation, reconnaitre les innovateurs y compris dans la gestion du risque dans la gestion des projets… De nouveaux repères sont RH à mettre en place.

4ème raison: L’innovation amène à une nouvelle culture: le DRH doit faciliter sa mise en oeuvre

« L’innovation n’est pas prédire l’avenir mais lui permettre d’arriver » Saint-Exupéryet le DRH est bien celui qui auprès du DG qui peut créer ces « permissions » : ne pas considérer l’arrêt d’un projet innovant comme un échec personnel du chef de projet , l’aider au rebond, reconnaître les équipes et des personnalités parfois » dérangeantes »… Et aussi entraîner toute l’entreprise vers l’ouverture, l’agilité… L’adaptation permanente au changement.

5ème  raison: L’innovation impose de nouvelles manières de travailler : le DRH doit être exemplaire

Le rôle du DRH  face à ces enjeux émergents est une vraie opportunité pour développer la RH : revoir les missions RH avec la perspective innovation et transformation, réorganiser autour de ces enjeux, utiliser les méthodes de co-construction pour innover en RH, associer son écosystème pour aller vers le Design Thinking… Adapter les RH pour être, plus que contributeur, leader de la transformation de l’entreprise vers l’innovation

manager coach innovation transformation

Le manager coach de l’innovation et de la transformation

« Les seules connaissances qui puissent influencer le comportement d’un individu sont celles qu’il découvre par lui-même et qu’il s’approprie ». Carl Rogers en fait un principe de base dans son ouvrage sur le  développement personnel. Ainsi ni autorité ni formation ne peuvent permettre à un individu de se transformer ou d’innover; cela doit venir d’un élan (« le flow ») qui vient du fond de soi. Comment favoriser cet élan ? Par le coaching, un accompagnement méthodique que tout manager doit acquérir pour mener à bien ses objectifs en matière de transformation.

1ère étape: L’écoute empathique

Commencer par écouter… mais pas n’importe comment. Par une écoute active , c’est à dire en rebondissant par des questions ouvertes, et en accueillant les propos avec bienveillance, c’est  dire sans jugement ni critique, mais avec congruence, en reflet de ce qu’est le manager. A l’issue de cette première étape un climat d’empathie doit permettre de passer à l’étape suivante en confiance.

manager coach innovation transformation

2ème étape : Le feedback bienveillant

Le manager doit alors rebondir sur ce que son collaborateur a exprimé  et identifier dans ses

réserves ou peurs la part objective et la part émotionnelle. Il joue ainsi l ‘effet miroir, grossissant, pour permettre au collaborateur d’en prendre conscience pour les dépasser. Tout problème devient alors une opportunité de changement.

3ème étape :  La solution co-construite

Ensemble, ils vont alors chercher des idées pour venir à bout des résistances et passer à l’action. Pour cette étape la méthode de la CPS (Creative Problem Solving) est très indiquée ; elle permet de co-construire en suivant 4 étapes : clarifier le problème, trouver des idées, imaginer des solutions puis agir ;de ces 4 étapes on procède en utilisant une phase de divergence où la créativité a à chaque fois sa place et une phase de convergence pour décider des idées et solutions clés.

4ème étape : La puissance : permission et protection

Le coach donne à la fois la permission et la protection… c’est ce qui est attendu du collaborateur : je t’autorise à agir et ne n’inquiète pas je te soutiendrai en cas de problème.  «J’ai confiance en toi tu y arriveras » est ce que chacun a besoin d’entendre et ressentir pour passer à l’action. Le manager doit transformer son pouvoir, qu’il tire naturellement de son statut hiérarchique, en soutien à la puissance de ses collaborateurs, pour qu’ils passent à la mise en œuvre mentale et opérationnelle de la transformation.

creativite tous etats

La créativité dans tous ses états

3 Conférences complémentaires pour une formation complète et pratique de la créativité

« Je n’ai aucun talent seulement une curiosité passionnée ». Avec modestie Albert  Einstein donne à comprendre que la créativité est un jeu pour lui, une manière d’être. Et c’est vrai que la personne créative l’est par passion mais aujourd’hui pour les entreprises  la créativité est devenue une compétence, un must du savoir-être… Tout manager doit être capable de mener une transformation et donc recourir au potentiel créatif de ses équipes pour leur adaptation. Le DRH et le manager doivent répondre à ces 3 questions sur la créativité : « L’innovation est une compétence clé aujourd’hui mais comment la rendre accessible à tous ? » «  Le profil d’innovateur : comment identifier les préférences d’innovation et comment faire fonctionner les différents profils ensemble ? » « La créativité peut aider à résoudre des problèmes : comment faire ? 3 formations complémentaires.

1ère session : Comprendre la créativité pour l’adopter et avoir envie de développer son potentiel créatif

Autrefois domaine réservé aux professionnels de l’innovation, la créativité a fait son entrée dans l’entreprise au travers de l’invention à la R&D et du brainstorming pour les nouveaux produits et la publicité au marketing. A l’instar de Steve jobs pour qui « l’innovation est une passion brûlante », aujourd’hui, innover est devenu une compétence que tout salarié doit développer pour améliorer son savoir-être et sa contribution à la performance de l’entreprise.

Etre créatif c‘est une preuve d’agilité, d’engagement, d’initiative… Autant d’attitudes qui peuvent être naturelles pour certains mais très inhabituelles pour d’autres. Pour les premiers c’est un environnement souple et convivial qui leur permettra de libérer en confiance la créativité qu’ils ont naturellement en eux ; pour les autres, il faudra développer cette aptitude par des formations à l’écoute bienveillante, au lâcher prise… Et leur permettre d’appliquer leur rôle favori à l’étape du process d’innovation la mieux adaptée.

creativite tous etats

2ème Session : Connaître son profil d’innovateur pour identifier ses préférences créatives et composer son programme de développement

Différents outils permettent de mettre en évidence les préférences de chacun. Le MBTI qui au travers des dichotomies « sensation-intuition » et « jugement-perception » permet d’identifier les profils d’innovateurs. Pour information Steve Jobs et Bill Gates seraient ENTJ !

La méthode Foursights© mise au point par Gérard Puccio de l’Ecole de Buffalo d’où vient le « brainstorming » permet  d’identifier  4 grands profils dont  l’idéateur qui caractérise les plus naturellement créatifs. Celui qui passe ce simple test en quelques minutes , s’il favorise plutôt l’étape d’analyse du problème, un « clarificateur », la phase de production d’idées un « idéateur » ; la recherche de « solution », un « développeur» ou le passage à « l’action » un « réalisateur ».

On peut également combiner  ces différentes préférences et l’idéal est  de parvenir à couvrir les 4 pour être un innovateur complet !

3ème session : Savoir diverger et converger pour résoudre ses problèmes grâce à la créativité

La méthode de la CPS (Creative Problem Solving)(*) qui permet de clarifier le problème, trouver des idées et appliquer des solutions pour agir, utilise lors de ces 4 étapes une phase de divergence ou la créativité a à chaque fois sa place et une phase de convergence pour décider des idées et solutions clés.

Cette alternance entre « je scanne les solutions » et « je focuse pour agir » permet de bénéficier des compétences d’analyse et de synthèse où chacun peut trouver sa place . Ainsi avec la créativité qui permet de trouver des solutions « tout problème devient une opportunité ».