L’advergame ,fun and money…

A l’occasion de la Conférence Jeu Vidéo & Marketing qui se tiendra à la Défense le 13 septembre procgain ,le jeu vidéo sera présenté sous toutes ses formes.

La « gamification » gagne de plus en plus de terrain. Ce mot, traduit en français par « ludification », désigne *l’utilisation de la logique et de la mécanique des jeux pour résoudre des problèmes de la vie quotidienne* et obtenir l’implication du public dans le processus. Il a, en quelques mois, envahi tous les secteurs : la santé, l’éducation, l’environnement, les politiques publiques… sans oublier les RH et le marketing. Le ludique est partout et dominera probablement les prochaines années.

Alors que 24 millions de Français passent 27 millions d’heures à jouer chaque année, le jeu vidéo apparaît comme une façon nouvelle et efficace de capter l’attention du public. Ainsi l’advergame, ou le jeu vidéo publicitaire, est l’une des illustrations de cette gamification en passe de devenir incontournable pour répondre aux besoins des annonceurs désireux d’être présents sur les nouveaux canaux de communication.

Cependant il existe bien des manières de mixer le jeu vidéo et la publicité : « In- game advertising » ou l’apparition au sein d’un jeu d’une bannière, « le placement de produit » à l’instar du cinéma ou l’intégration d’une marque dans le scénario même du jeu .

La Conférence   fera la part belle aux rencontres professionnelles et aux tables rondes pour réfléchir sur la chaine de valeur de l’advergame (et avec qui travailler?), l’intégration d’un jeu dans une campagne 360° (son coût ? sa rentabilité ?), sur les atouts qu’il offre (Acquisition? Fidélisation ? Transformation? Animation de communauté?).

Une bonne maniére de découvrir ou rafraichir sa connaissance!

La mobilité ,vision d’Orange, aux Jardins de l’Innovation

J’ai eu l’occasion d’assister jeudi  14 juin à un Cercle Premier d’Orange sur le théme de « la mobilité« .Non seulement la thématique m’interpelle dans mes fonctions actuelles mais c’était un retour aux Jardins de l’innovation des Orange Labs,ce lieu chargé de souvenirs ,pour l’avoir conçu et veillé à sa construction pendant les 5 années du projet que j’avais mené à France Télécom R&D.Drôle de hasard en ce jour avait lieu un « cercle premier » événement que j’ai conçu lors de mon arrivée dans le groupe ,au Service des Grands Comptes à la Division Entreprise ,et dont j’ai réalisé la dizaine de premiéres éditions…

Un retour aux sources accompagné de nombreuses rencontres :des collégues de Orange encore en poste là où ils étaient quand j’ai quitté Orange pour L’Oréal mais aussi certains qui ont quitté le groupe et font partie de mon écosystème personnel sur l’innovation et les technologies.Une thématique qui s’annonçait prometteuse il y a quelques années et qui atteint aujourd’hui le seuil de développement  et de généralisation.

Parmi les thémes abordés celui concernant les limites entre viepublique/vie prvée m’a interpelée par la justesse d’analyse.Vous pouvez la retrouver dans le livret coédité par Bearing Point et Orange Business Services « Dilemne pro/perso « ..vous saurez tout du BYOD (Bring your Own Device,des possibilités de « split facture »…autant de nouveaux usages auxquells les entreprises commencent toutes à etre confrontées..et tous les salariés!.

Par la FING "La confiance numérique"pour refonder la relation entre les organisations et les individus.

« Les entreprises doivent réapprendre à faire confiance à leurs clients comme à leurs collaborateurs. Cela exige des changements d’attitude et de management. » La confiance numérique. De nouveaux outils pour refonder la relation entre les organisations et les individus. de Daniel Kaplan et Renaud Francou La confiance dans la société et l’économie numérique alimente de multiples discours, lois, programmes de recherche et investissements. Mais cette mobilisation doit changer de cible, car aujourd’hui, la confiance est en crise.

Il est fondamental de se concentrer sur la production même de la confiance au lieu de se focaliser sur les risques et la sécurité. Face à certaines pratiques des organisations (industrialisation de la relation client, usage immodéré des données personnelles sans aucun retour aux individus, surprotection, etc.), alors même que surgissent un peu partout de nouveaux espaces numériques dans lesquels la confiance naît de l’interaction entre individus (forums de patients ou d’entraide entre clients, sites d’évaluation de produits ou de restaurants, réseaux sociaux ou de rencontre, etc.), il est urgent de créer de nouvelles approches de la confiance. Comment créer des systèmes de confiance qui correspondent aux attentes et aux pratiques réelles des individus ? Comment éviter que la sécurité ne détruise la confiance ?

 Cet ouvrage propose des clés pour les entreprises, les administrations et les régulateurs, en s’appuyant sur quatre leviers principaux : les dispositifs et les tiers de confiance ; la confiance « de pair à pair » ; la relation ; l’outillage des individus. Un ouvrage essentiel qui propose des pistes concrètes d’innovation, d’action collective et de recherche, pour transformer en profondeur le paysage de la confiance.

Biographie des auteurs : Daniel Kaplan est délégué général de la Fing (Fondation internet nouvelle génération), depuis sa création, en 2000. Dès 2003, il est désigné par la presse comme l’une des « 100 personnalités qui font vraiment bouger la France ». Depuis les années 1990, il est profondément impliqué dans le développement de l’internet en France et dans le monde. Il a écrit ou dirigé plus de quinze ouvrages et rapports publics.

Renaud Francou a rejoint la Fing en 2003 comme chef de projet. Il a copiloté les projets « Identités actives » et « Confiance », co-animé la démarche de prospective « Questions numériques » et participe à l’animation du dispositif PACA Labs, destiné à soutenir les projets expérimentaux en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Broché : 160 pages, 14 euros TTC Éditeur : FYP Éditions Collection : La fabrique des possibles Mots clés : Marketing – management Langue : Français EAN 13 : 978-2916571737 La confiance, une valeur en crise Le lien qui unissait les organisations et les individus s’effiloche de jour en jour. La crise frappe aujourd’hui les médias, les institutions, les banques, les services publics, en butte à la méfiance de leurs clients ou usagers.

Et pour cause… Avec la déshumanisation de la relation clients, les entreprises et les institutions sont entrées dans une relation asymétrique avec leur public. Suréquipées et surprotégées, elles réutilisent abondamment les données personnelles des individus…

Ceux-ci réagissent par la défiance, le désengagement ou le désintérêt. La confiance, un lien à recréer Si les causes de cette rupture sont connues depuis longtemps, les solutions tardaient. Renaud Francou et Daniel Kaplan, respectivement chef de projet et délégué général de la Fing (Fondation internet nouvelle génération), les apportent dans un livre novateur, fruit d’un an d’études indépendantes menées par la Fing et la Fondation Télécom.

Ils proposent un modèle différent de relation entre organisations et individus : un modèle symétrique, de « pair à pair », comme celui qui lie les utilisateurs du monde numérique. L’ouvrage débute par une analyse approfondie de la notion de confiance à travers l’histoire.

Schémas précis à l’appui, il étudie ses différentes formes et explique les causes profondes de la rupture actuelle du lien de confiance envers les organisations : perte de légitimité des instances, industrialisation de la relation, emploi abusif des données personnelles… Puis le livre identifie 4 leviers de changement pour restaurer la confiance : – les dispositifs et tiers de confiance ; – la relation ; – la confiance « de pair à pair » ; – l’outillage des individus.

La seconde partie du livre les met en pratique, en proposant des pistes d’innovation, de recherche et d’action collective, inspirées du meilleur du monde numérique. Un scénario présente chaque piste à travers des situations quotidiennes. Ce sont autant de solutions concrètes, à l’épreuve du réel, que Renaud Francou et Daniel Kaplan apportent aux professionnels comme au grand public. Partager : Facebook inShare.

L’Observatoire des Réseaux Sociaux d’Entreprise : 8ème Rencontre en juin

Les réseaux sociaux …la premiére innovation d’usage à base technologique qui inonde l’entreprise aprés s’être développée dans et par le grand public. Jusqu’alors tous les progrès technologiques ont d’abord été initiés et développés en business to business avant d’être exportés dans le grand public…

Avec les réseaux sociaux l’ordre des choses est inversé ..et les entreprises en sont plutôt à se demander comment introduire ces nouveaux modes de communication qui viennent bouleverser les régles corporate les plus élémentaires :quelle frontière entre sphére privée et professionnelle?intégrer les mails?puis-je me passer d’un annuaire?comment connecter tous les pays simultanément donc  en quelle langue?..

Toutes ces questions qui constituent autant de types de  gouvernances que de réponses par  culture d’entreprise …

sur lesquelles  l’Observatoire des Réseaux Sociaux d’Entreprise  permet  d’échanger avec des professionnels  et de se tenir informés des meilleures pratiques sur le sujet sous l’égide d’Orange et grâce au dynamisme du président de l’Observatoire Ziryeb Marouf.

J’ai assisté aux 6ème et 7ème Rencontres de l’Observatoire  (CR sur http://www.esnbp.fr/?tag=reseaux-sociaux-dentreprise) et je dois avouer que ces demi-journées ont permis d’accompagner mes réflexions tout en laissant entrevoir des pistes de solutions par comparaison sur les cas présentés.

Les interventions d’excellents niveaux ont permis de toucher l’exemple de  cas réussis :celui du réseau  dédié à la communauté RH de Société Générale par la DRH Anne Marion Bouchacourt  et celui d’Orange PLazza présenté par Bruno Mettling le DGA en charge des RH de Orange , qui compte déjà plusieurs milliers de profils pour plusieurs centaines  de communautés .

J’ai bien entendu déjà réservé en juin la date de   la 8ème Rencontre qui aura lieu à la Sorbonne en partenariat avec le CELSA sur le théme »Communication et RSE, évolution, révolution… »

Lettres Convergence: De Johannes Gutenberg à Steve Jobs-Chronique d’une mutation annoncée

Bearing Point est un cabinet de conseil indépendant dont le cœur de métier est le Business Consulting. Il s’appuie sur la double compétence de ses consultants en management et en technologie.

Tous les deux mois, BearingPoint publie « Lettres Convergence » celle-ci se concentrent principalement sur des problématiques concernant les secteurs des Télécoms, des Média et des Utilities, en abordant des sujets aussi divers que le développement durable ou la distribution.

J’attire votre atention sur la qui lettre porte sur le thème « De Johannes Gutenberg à Steve Jobs-Chronique d’une mutation annoncée ».
La question est de savoir si Steve Jobs est en train de devenir le Gutenberg du XXIème siècle, en effet la technologie sert enfin à la lecture et pourrait faire naitre de nouveaux usages pour le grand public (exemple avec le marché des tablets).

1451 & 2010. Du génie et de l’audace dans l’assemblage Steve Jobs à favoriser l’adoption en masse de l’édition numérique grâce à la vente de plus de 15 million d’Ipad vendu dans le monde en 2010.

2011, l’année du passage à un marché de masse ? Le marché du livre numérique à été lancé fin 2007 avec 8 millions d’exemplaires vendus (8 à 10% du marché du livre aux Etats unis). La concurrence accrue dans ce domaine, permet aux consommateurs des produits performants à prix abordables. Aujourd’hui en France 80 000 ouvrages sont référencés.

Lettre des Signaux Faibles

Philippe Cahen propose chaque jour sur son Twitter : http://twitter.com/signauxfaibles] un « signal faible », c’est-à-dire une information (sociétale, démographique, technologique, environnementale, économique, psychologique) encore rare qui aura une incidence majeure pour l’avenir de l’entreprise et des territoires.

Il propose également des scénarios dynamiques à ces signaux faibles : ce sont des scénarios prospectifs imaginés à 20 ou 30 ans pour enrichir la créativité de l’entreprise. Sa méthodologie utilisée est présentée sur son site Web : www.philippecahen.com.

Voici quelques exemples de signaux faibles pour le mois d’avril :

  • Signal de peur 2 : réchauffement climatique

« Développer la peur sur ce sujet est quotidien. Exemple, lu dans Le Monde/AFP du 9 mars : « en 2006 le Groenland et l’Antarctique ont perdu ensemble 475 milliards de tonnes de glace en moyenne. … faire grimper le niveau des océans de 1,3 millimètre en moyenne par an … 15 centimètres d’ici à 2050 … la fonte des glaciers et des calottes glaciaires des montagnes ajouteraient 8 centimètres, sans oublier un accroissement de 9 centimètres résultant de la dilatation thermique des eaux.

Finalement, les océans pourraient donc voir leur niveau monter de 32 centimètres d’ici à 2050, selon ces chercheurs.

Bref, c’est la panique ! Je ne suis pas fort en calcul, si un lecteur peut m’expliquer comment 1.3mm/an font 15cm en 40 ans … puis 32cm en 50 ans ! L’IPCC parle de 0.7mm/an. »

  • Signal d’optimisme 6 : teenblog

« Un blog est tenue par quelqu’un qui n’est pas tenu de donner ni son identité, ni son âge, ni sa situation familiale … Ce qui compte, c’est la qualité régulière du contenu eu égard au thème développé.

On appelle teenblog, un blog tenu par un teenager. Le blog de Tavi Gevinson, Style Rookie, est spécialisé dans la mode et compte 4 millions de suiveurs. Rien que cela. Donc Tavi est invitée aux défilés de monde compte tenu de son influence …

Les teenblogers couvrent tous les sujets. Mais au-delà, c’est une partie de la solution à la diversité. »

Retrouvez les lettres des Signaux Faibles depuis 2007 sur : www.signaux-faibles.fr
Ou encore le livre « signaux faibles mode d’emploi : http://www.editions-eyrolles.com/Li…

Conseil de lecture: "L"analogie, outil indispensable du dirigeant"

Mon conseil de lecture ce mois ci est le livre de Daniel Charles et Dominique Turcq s’intitulant « L’analogie, outil indispensable du dirigeant ».

Dans un monde complexe, c’est à dire où les variables influençant le management sont nombreuses et imprévisibles et où la prospective demande de vrais talents de visionnaire, les dirigeants et managers ont besoin de faire passer des messages simples à la fois pour expliquer ce qu’ils font, ce qu’ils voient et ce qu’ils attendent.

Dans « La nature fractale de l’entreprise 2.0 », Daniel Charles et Dominique Turcq ont utilisé des analogies pour expliquer en quoi la gouvernance de l’entreprise changeait dans un monde 2.0. Cette méthode est à la fois très performante et assez complexe à utiliser.

Coup de zoom sur « Digital art international »

DigitalArti est une communauté dédiée à l’actualité des arts numériques, en français et en anglais : http://www.digitalarti.com/fr.

L’art numérique touche toutes les disciplines de l’électronique à l’architecture, des matériaux aux services… Le coté précurseur des artistes numériques va nourrir en innovations de rupture, en nouveaux usages aussi bien les industriels que les sociétés de services, les laboratoires de recherche comme les centres de formation.

Digitalarti travaille en étroite collaboration avec l’entreprise pour détailler et sélectionner les pistes de recherches, les interactions possibles avec les produits, services et stratégies de développement en cours.

Chaque trimestre DigitArti lance son magasine, tourné vers l’international, Le Digitalarti Mag est un magazine trimestriel sur l’art numérique qui traite de l’actualité des artistes, de l’innovation et de la recherche, de la programmation des festivals et de tout ce qui a trait au rapport entre art et science.

Dans ce 6ème numéro, sont à l’honneur, les artistes des nouveaux médias qui s’emparent de ces technologies, les détournent, les transforment, créent de nouveaux usages, ouvrent un espace critique. Pour lire ce numéro en format PDF, suivez ce lien : http://www.digitalarti.com/files/pd…

Rendez vous également sur le blog de Malo Girod de l’Ain : http://www.digitalarti.com/fr/blog/…

Malo est co-fondateur de Digital Art International, il est aussi le co-fondateur de M21 Entertainment, qui édite les sites Internet et des communautés. Il anime régulièrement son blog par des billets très intéressant concernant les nouvelles technologies et le digital.

Armani Code Sport : Un site web de haute couture

Une initiative originale tournée vers du contenu exclusif et séduisant, c’est ce que propose le nouveau site web d’Armani en s’associant pour le lancement de leur nouveau parfum « Armani Code sport » à Philippe Francq, créateur de Largo Winch.

L’univers sensuel et onirique de ce produit est totalement réinterprété grâce à ce graphisme exceptionnel. http://www.armanicode.it Découvrez un site web (en italien) qui décline l’univers Produit sous un angle graphique différent et plongez directement dans un univers BD exclusif.

Politique d’innovation chez Intel France

Après avoir visionné l’interview de Stéphane Nègre, PDG d’Intel France, je recommande vivement à tous les passionnés de nouvelles technologies de vous y rendre à votre tour : http://www.youtube.com/watch?v=WTze…

Les premières minutes peuvent être très techniques et spécifique à Intel, car Stéphane Nègre y décrit les nouvelles générations de technologies Intel. Puis il aborde le sujet de l’innovation cher à Intel France (en effet plus de 3 sites dédiés à la R&D en France), en présentant ses outils scolaires destinés aux enfants, il décrit le cœur de ce projet : l’anthropomorphisme.

Penser les usages de demain pour concevoir les produits du futur.

En effet, depuis quelques années, Intel dispose d’équipes d’anthropologues chargés de comprendre les usages que font les consommateurs des technologies mais également de cibler leurs futurs besoins. Le point de départ de l’innovation étant les usages et les besoins. Je pense que nombreuses entreprises devrait puiser leur inspiration dans cette formule.

En partant d’un de leur plus grand échec : le système « ViiV » dont le but était double : d’une part assurer au consommateur que son PC était capable de faire office de Media Center pour lire et enregistrer du contenu et d’autre part offrir des services interactifs comme de la VOD, du contenu online divers comme de la musique ou des photos, Stéphane Nègre assure que : « rien ne se fait sans innovation et encore moins sans compréhension des usages et anticipation des besoins ».