A quoi s’attendre en 2017-1

A quoi s’attendre en 2017 ?

Quelles nouveautés technologiques nous réserve 2017 ? Ce qui ressort à l’analyse du Grand Las Vegas Show et des infos des constructeurs qui ont fleuri en tout début d’année sont: une généralisation de la reconnaissance vocale, l’arrivée des écrans souples et des technologies de communication plus rapides comme le Bluetooth 5.0, deux fois plus rapide et d’une portée quatre fois supérieure au procédé actuel.

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Coté Smartphone, l’iPhone va (déjà !) fêter ses 10 ans cette année et Apple va marquer l’évènement par la sortie d’un iPhone 8 au printemps. Selon certains bruits il serait doté d’écran Oled plus contrastés que les générations précédentes et sans doute incurvés sur les cotés comme le Samsung Galaxy Edge. Pour gagner de la place toutes les bordures seraient éliminées et le bouton d’accueil, la caméra frontale et le capteur d’empreintes digitales seraient directement à l’écran. Apple pourrait profiter de l’occasion pour ajouter la reconnaissance faciale ou rétinienne à son Smartphone. Comme l’Apple Watch, l’iPhone8 se rechargerait par induction.

Samsung qui se remet difficilement du Galaxy Note 7 qu’il a finalement dû retirer de la vente prépare son retour avec une nouvelle version de son smartphone vedette le Galaxy S. Il y aurait un modèle 5 pouces et un autre 6 pouces ; le grand modèle bénéficierait d’un écran Quad HD qui améliorerait surtout la qualité d’image avec un casque de réalité virtuelle et sans doute de haut-parleurs stéréo signés Harman, récemment racheté par Samsung. Autre nouveauté importante, le Galaxy S 8 serait capable comme les mobiles Windows de se transformer en PC de bureau en lui reliant un clavier et un écran.

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L’assistant vocal généralisé serait la vedette de 2017. Popularisé par Siri sur les iPhone et par Google Now sur les smartphone Android, l’assistant vocal s’invite dans une quantité croissante d’objets du quotidien : oreillette chez Sony, téléviseurs chez Samsung, ordinateurs et boitier Apple TV chez Apple, etc… En 2017 on pourra installer au salon une borne multifonction servant à la fois d’enceinte Bluetooth, et de majordome connecté. Les produits qui émergent de cette catégorie sont Echo d’Amazon et Home Google…en 2017 le rêve de commander une musique, un éclairage sans bouger de son canapé deviendra accessible et à la portée de tous !

intelligence artificielle go sud coreen

Avec l’Intelligence Artificielle (IA), la perspective de nouvelles frontières …

Les progrès spectaculaires de l’Intelligence Artificielle ces dernières années a de quoi nous laisser rêveurs et c’est un thème qu’il m’est demandé de traiter dans mes conférences. Je vous en propose un bref aperçu.

Avec l’IA on entre dans le monde du « machine to machine », c’est à dire où les machines sont capables de réfléchir entre elles, sans intervention humaine et même aujourd’hui en tenant compte, de ce qu’on pensait exclusivement humain , des émotions.

Ces progrès ont pu être réalisés grâce à 3 phénomènes concomitants :

-le développement du « machine learning » c’est à dire l’automatisation de tâches entre 2 machines qui permettent de reconnaître des images mais également de prendre des décisions sans intervention humaine.

-la gestion des « grands volumes de données » (en zettaoctets aujourd’hui) qui permettent de configurer les machines et de détecter les actes appropriés avec une très grande précision grâce à la variété et la vitesse de ces données

– l’apparition du « cloud » et son développement pour pouvoir stocker, sécuriser et traiter ces volumes jamais atteints jusqu’à maintenant.

intelligence artificielle go sud coreen

Et l’on peut ajouter également la maitrise désormais dans le couple « Homme Machine » du « cognitif robotics » c’est à dire ce qui permet à une machine d’apprendre en observant un homme ,comme le ferait un stagiaire ou un nouvel arrivant dans une entreprise lors de son stage d’intégration !

Cette capacité d’apprentissage fait planer le risque du dépassement du maître !

Il n’est que de citer Google qui a réussi en rachetant la start-up anglaise Deepmind a permettre à la machine de battre pour la 1ère fois un humain au jeu de Go, le champion du monde sud Coréen.

Et si l’on imagine bien toutes les applications industrielles et de services dans tous les secteurs on entrevoit également la puissance de calcul qui pourrait surpasser celle de l’homme et le rendre inutile. D’où la réflexion sur les métiers qui vont disparaître ou se transformer radicalement : tous les métiers de la connaissance vont être impactés; par exemple ,médecins, avocats, notaires…dont la fonction de « sachant » viendra valider un diagnostic et une indication ou un contrat automatiquement rédigé…

L’Iintelligence Artificielle en fait remet en perspective l’homme dans sa place au monde, dans son rapport au physique (vie éternelle ?) et philosophique (homme faiseur ou homme penseur ?).Et certains prospectivistes et philosophes annoncent les effets redoutables puisque si la machine a une intelligence qui domine celle de l’homme qu’est ce qui l’empêchera de détruire l’homme ? ce serait le règne de la « singularité » …mais pour rester optimisme je crois que l’homme saura trouver des solutions pour résister à ce type de destruction programmée grâce à sa créativité, son adaptabilité… en un mot son sens de l’« innovation ».

Big Data le marche du big data is beautiful

Big Data : le marché du « big » is beautiful

Le « Big Data » est devenu un mot à la mode  et bien souvent dans mes interventions sur l’innovation et le Digital, il m’est demandé d ‘approfondir ce mot-valise qui résonne digital et problématique d’entreprise 2.0.

D’abord, on doit dire « les » big data puisqu’il s’agit littéralement  « des grosses données ». En fait derrière  ce « big » se cache l’arrivée d’un flux exponentiel qu’on peut caractériser par une série de  V : Volume, Vitesse, Variété, Valeur…

Le Volume résulte bien sûr du nombre gigantesque de données qui circulent en permanence sur l’ensemble des réseaux numériques dans le monde entier : données publiques, privées, issues de nos échanges de mail, SMS, des réseaux sociaux… Ces volumes exponentiels se comptent aujourd’hui non plus en petaoctets (10 puissance 15 octets), ni même en exaoctets (10 puissance 18 octets) mais en zettaoctets (10 puissance 21 octets)…

Et quand on imagine qu’un petaoctet représente l’équivalent de deux milliards de photos de résolution moyenne ! Le stockage et la sécurisation de ces données sont évidemment les problèmes majeurs… Et le cloud computing, le stockage dans le  fameux « nuage » est une des solutions avec des « data centers » spécialisés.

Big Data le marche du big data is beautiful

La Vitesse est en accélération permanente, car les données s’accumulent de seconde en seconde  raccourcissant le délai d’analyse et allongeant le temps nécessaire à la prise de connaissance de toutes ces données instantanées… Imaginons que pour voir toutes les vidéos postées sur Youtube il faudrait une vie de 600 ans sans dormir !

La Variété des données est une nouvelle réalité aussi car elles sont issues de sources les plus variées : chaque individu devient un créateur de contenus avec ses mails, SMS, transfert de photos, de musique, de vidéos, les échanges sur les réseaux sociaux, les messageries instantanées. Les datas proviennent aussi des 15 milliards d’objets connectés dont le nombre est aussi exponentiel.

Quant à la Valeur, elle réside dans la capacité d’analyse de ces milliards données. Toute la société est concernée et l’analyse de ces données représente des enjeux économiques et sociaux considérables dont on découvre de nouveaux potentiels chaque jour. Aujourd’hui tous les champs d’analyse sont concernés mais ceux qui en ont déjà fait leur priorité sont une meilleure connaissance des clients et des marchés, la science par une accumulation de connaissances impossible jusqu’alors…

Ce domaine du big data devient un vrai marché à lui même :en stockage, sécurisation , analyse… Et l’un des métiers considéré aujourd’hui comme « le plus sexy » par la Harvard Business Review est celui de « data Scientist »… et si « Big devenait « beautiful » ?

avec le digital - expansion

Avec le Digital, l’exigence client va au-delà de l’expérience de vente pour s’ancrer dans la RSE

Selon une enquête de l’Institut Viavoice (février 2016), les Français réclameraient une plus grande transparence sur les activités commerciales et fiscales de Google, Facebook et Uber. En effet « 70% des sondés estiment « choquants » le fait que certaines majors du numérique ne payent pas ou peu d’impôt en France ».

Un effet logique quand le contribuable est lui même taxé sans aucun échappatoire possible et que sont publiés les taux d’imposition de ces géants, du service, premières capitalisation boursières mondiales. Par exemple , et pour ne citer que celui-ci, selon la BBC, « Apple ne payerait que 2% d’impôts sur ses bénéfices réalisés en dehors des États-Unis… ».

avec le digital - expansion

Et l’expérience client aussi excellente soit-elle n’est pas suffisante. Sans vouloir jouer la moralisation, il y a le constat objectif d’un consommateur attiré par une excellence service sans comparaison (ou presque) qui est dans le même temps un citoyen redevable de ses impôts au centime près.

Si les vertus d’Uber sont reconnues pour la qualité de son service une grande partie de l’opinion a adhéré à la plainte des chauffeurs de taxis (sans pour autant adhérer aux méthodes pour se défendre) de cette injustice à payer leur « plaque » qui n’est qu’une taxe supplémentaire …

Cette attention à la responsabilité sociale d’entreprise  s’adresse d’ailleurs tant aux grands du GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) qu’à des entreprises tricolores champions de la nouvelle économie du numérique (Leboncoin, Blablacar…).

Ainsi je serais tentée de rêver que ces géants de l’innovation service (et qui n’a pas vécu la magie du service Amazon ou Uber ?) réunissent leur force de créativité pour inventer la nouvelle économie, pour créer non seulement de nouveaux produits et de nouveaux usages mais aussi pour inventer les règles du nouvel ordre économique et social.

A vos listes au pere noel

A vos listes au Père-Noël sur votre mobile !

D’après Adobe aux Etats-Unis plus de la moitié des visites de site de commerce en ligne se feront depuis un terminal mobile pour les courses de Noël. En effet le smartphone et la tablette sont en train de gagner du terrain sur les achats en ligne. Au Japon c’est même plus de 50% des achats en ligne qui se font sur smartphone d’après une étude Critéo. Et toujours d’après cette étude le Japon est suivi par la Corée du Sud et le Royaume Uni.

A vos listes au pere noel

Ce mode de consultation favorise les gros de l’e commerce comme Amazon qui ont les moyens de développer des applications attractives et efficaces sur lesquelles les consommateurs surfent par plaisir (« lèche-vitrine » dans un fauteuil). Pour chercher un produit une étude Bloomreach montre que « 44% passent directement par le leader du commerce en ligne, contre 34% par les moteurs de recherche traditionnels ».

Et ce leadership ne pourra qu’être confirmé dés qu’Amazon aura pu installer le bouton « pay with Amazon » sur les sites marchands…ainsi il n’y aura plus besoin de créer des comptes clients, ni retaper son numéro de carte et ses identifiants…l’achat pourra se faire en un seul click …ce qui permettra de faire sauter les dernières réticences et devrait faire exploser les achats en ligne sur smartphone.

Par rapport aux autres marchés matures, d’après Critéo, la France est à la traîne avec seulement un achat sur 4 réalisé par smartphone …mais il semblerait que la courbe soit en nette amélioration ! Cadeau du Père-Noël ?

Uberisation Innovation

L’« ubérisation » ? Une mode ? Non, au contraire une lame de fond !

S’appuyant sur l’Observatoire des Français, Sociovision, la Revue Influencia vient de  publier un article synthétique sur les 5 tendances qui éclairent le succès de  lUberisation de la société française.

1. les Français sont de plus en plus impatients

Avec 54% d’entre eux qui avouent « être sans cesse à la recherche de moyens pour gagner du temps » et malgré l’aspect humain avoir  adopté à 55% les « caisses automatiques »… Le rapport au temps s’accélère, l’impatience aussi et donc l’exigence de services qui font gagner du temps.

2. Les Français sont de plus en plus francs-tireurs

Avec l’augmentation de l’incertitude économique, l’individualisme qui caractérise les Français s’est accentué et entraîne une méfiance de la collectivité et un ton irrévérencieux ; cet état d’esprit qui se révèle dans 61% de Français que pour réussir il faut savoir « trouver des combines » (ils étaient 42% en 1997) trouve sa concrétisation dans Uber.

Uberisation Digitale

3. Les Français exigent de plus en plus de respect et de transparence

Si aujourd’hui 62% des Français placent « respect » devant celui de « liberté »,c’est que le besoin d’être considéré et écouté est devenu essentiel… la propreté des taxis et l’esprit de service des chauffeurs est complètement dans cette tendance.

4. Les Français sont de plus en plus favorables aux circuits courts

Se passer d’intermédiaires, payer moins cher, adopter les circuits courts, c’est une tendance qui s’applique à tous les secteurs , et dont Uber a su tirer partie avec ses options de service direct et de frais réduits.

5. Uberisation = free-lancisation

L’image des « entrepreneurs » et du « freelance » qui s’assume est en train de gagner dans les esprits même des Français, où la libre entreprise n’a pas eu toujours bonne presse. Aujourd’hui 71% penseraient que c’est une bonne chose de se mettre à son compte… L’innovation selon Uber, y compris en marge des règles commence à être un fait mieux admis dans notre société très réglementée…

Amis innovateurs et entrepreneurs, nous pouvons y aller !

Team Lab, collectif Japonais de spécialistes divers s’applique à effacer les frontières entre l’art, la science, et la technologie

Team Lab, collectif Japonais de spécialistes divers qui s’applique à effacer les frontières entre l’art, la science, et la technologie plébiscités par Innovation Blossom pour ce mélange de Digital et de tradition.

Ensemble, ces mathématiciens, architectes, graphistes, codeurs & autres, créent à travers l’expérimentation et l’innovation mais aussi la tradition.

Le but ? Trouver une nouvelle approche à l’ancienne culture Japonaise, en utilisant des méthodes basées sur des techniques numériques à la pointe de la modernité. Jolie rencontre.

Leur dernière création implique 2 300 fleurs flottantes au National Museum of Emerging Science and Innovation. Les fleurs poussent, éclosent et meurent au sein de l’installation interactive, qui réagit en direct aux allées et venues des spectateurs.

Team lab collectif japonais

L’exposition s’inspire librement des théories zen de Nanquan Puyuan. Dans la culture zen, l’homme et la fleur deviennent un être unique, car ils sont faits de la même matière ; cette conception est retranscrite par  le mouvement des fleurs qui suit celui des visiteurs.

Les bouquets montent, descendent, changent de positions pour créer des rideaux de fleurs en demi cercles autour des gens.

Accompagné d’une petite musique très relaxante, le rendu en vidéo est assez incroyable, même si on se doute bien que tous les visiteurs ne portent pas une jolie petite robe d’été blanche qui s’accorde parfaitement aux teintes des fleurs. Il pleut toute la semaine à Tokyo donc l’ambiance doit plutôt être au jean et aux bottes de pluies kawaï qu’autre chose. (source ADN)

netexplo 2015 invention

WTE, le sparadrap qui recharge votre montre, Grand Prix Netexplo 2015

La 8ème édition de Netexplo s’est tenue cette année les 4 et 5 février 2015 au siège de l’Unesco à Paris. Netexplo a joué une fois de plus son rôle de précurseur, à la fois  lieu de création des tendances digitales et de reconnaissance des innovations émergentes comme en son temps celles qui sont depuis entrées dans le quotidien de millions d’utilisateurs comme Twitter, Shazam ou Siri .

netexplo 2015 invention

Cette année les lauréats concouraient dans les trois catégories : le développement durable, la santé ou la prévention et enfin l’éducation et le management. Au total, dix inventions ont été sélectionnées venant du monde entier. (voir le programme Netexplo)

L’innovation qui a retenu l’attention du jury vient de Corée, avec le projet Wearable Thermo Element (WTE) du professeur Cho : un sparadrap ultrafin qui convertit la chaleur du corps en électricité.

Le premier échantillon devrait arriver au premier semestre 2015. Pour le moment il semble encore difficile  de pouvoir recharger entièrement une batterie de portable avec la simple chaleur corporelle, mais elle peut déjà au moins en prolonger la durée.

netexplo conference 2015

Le « savoir innover » dans l’entreprise Digitale

En vidéo mon intervention aux Les Mardis de l’Innovation consacré à l’impact RH du Digital  à la tribune dans le Grand Amphi de La Sorbonne aux cotés de Frédéric Lippi, PDG Lippi Clôtures, Clémentine Darmon, Associate director EY, le directeur Europe de LinkedIn « Le Digital : impact sur les métiers de l’innovation ».

Le « savoir innover » est à la fois révélateur du monde qui change et moteur de la transformation culturelle dans l’entreprise.

Cette mutation qui s’applique aussi à l’innovation s’inscrit dans les préfixes RE- et CO- qui ouvrent l’ère du ré-enchantement (rénovation, re-définition…) et de la co-llaboration (co-nfiance,co-petition, co-innovation…).

Savoir-être autant que compétence, ce nouveau « savoir innover » se décline autour de 7 métamorphoses ( BLOSSOM ): Business model, Leadership model, Organisation, Système d’acteurs, Système de pensée, Ouverture, Motivation.

La mise en « re »lation des hommes et des idées est au cœur du nouveau savoir-être des innovateurs

Google work

Google Enterprise devient Google for Work

Google work

Le travail n’ayant plus rien à voir avec ce qu’il était il y a 10 ans Google fait évoluer son offre aux entreprises en créant Google for Work. Autrefois réservé à quelques initiés, le cloud computing s’est imposé partout, de nombreuses applications parfois gratuites s’offrent aux entreprises de toutes tailles… voire les particuliers deviennent de vrais pros parfois mieux équipés et libres d’exprimer leur créativité en utilisant les outils qui composent la galaxie digitale.

Innovation Blossom ne pouvait passer à coté de Google for Work et de cette évolution qui va immanquablement enrichir la pratique digitale et rendre la vie plus facile… Regardez cette vidéo !

« Nous avons voulu réinventer une nouvelle façon de travailler » en mettant à disposition de tous « Google Apps, Google Maps, Chrome, Android ou encore Cloud Platform » déclare Eric Schmidt.
Aujourd’hui, avec l’API Google Maps et Google Cloud platform, les développeurs peuvent eux aussi profiter de la fiabilité et de la puissance de l’infrastructure Google…une marche de plus sur le tas d’or du tout digital et dans la course avec la marque à la grosse pomme !