Meilleurs Voeux 2015

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L’optimisation de la relation Innovation Marketing

La réunion de décembre du Club des Directeurs de l’Innovation s’est tenue sur le thème passionnant et passionné de la relation innovation et marketing. Il s’agissait d’une réunion commune avec l’ADETEM co-animée par Marc Giget et Jean-Paul Aimetti, président de l’ADETEM, réunissant ainsi au cours d’une après-midi d’échanges les directeurs du marketing et les directeurs de l’innovation membres de ces deux institutions professionnelles aux missions communes d’innover.

Le « Village de l’innovation » du Crédit Agricole , installé dans le triangle d’or parisien, qui recevait l’assemblée a constitué un cadre d’exception avec ses 5000m2 flambant neuf , véritable écrin de verdure aux couleurs de la « banque verte », qui accueille un réseau de partenaires dont l’objectif commun est d’aider des start up qui y seront pour certaines heureuses élues résidentes.

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Les témoignages d’entreprises ont permis d’illustrer la thématique, la relation marketing-innovation, de manière concrète et témoignant de la diversité des solutions adaptées aux type d’innovation visé et à la culture de l’entreprise… pour citer 2 cas opposés :

– le groupe Pernod Ricard avec la création d’une entité organisationnelle à part, quoique rattachée directement au DG, destinée à protéger le développement d’innovations de rupture pour le célèbre groupe de boissons et spiritueux, les marketeurs continuant à travailler « as usual » sur les marques du groupe ; Alain Dufosse patron de BIG , Breakthrough Innovation Group, a déjà parmi ses projets des idées de disruption telles que « la boisson sans bouteille », idée révolutionnaire pour un groupe dont l’étalon unitaire de vente est la bouteille, ou la « machine à fabriquer ses boissons personnalisées soi-même »…

– le groupe Véolia dont la R&D est à la pointe de la recherche environnementale et dont les produits et services adressent 1% de la population mondiale au travers des 200 000 salariés répartis sur l’ensemble de la planète, a fait le choix d’intégrer des spécialistes du marketing pour créer une dynamique client ; en effet les 40 marketeurs de l’équipe marketing stratégique créé ont tous comme mission de contribuer au « Veolia Innovation Accelerator » notamment pour détecter, accélérer et déployer les start-ups les plus innovantes pour l’environnement.

En conclusion les toujours difficiles interactions, mais en progrès, notamment autour de l’expérience client qui permet de partager les problématiques, de l’intimité client au traitement des data(big !) en passant par le nivellement des « irritants » aussi bien techniques que de services pour un « réenchantement » commun du client.

enchantement du collaborateur

Quand l’enchantement client passe par l’enchantement du collaborateur… Un enjeu pour le DRH

L’Institut Esprit de Service, Think Tank du MEDEF, a conclus l’année  2014 en  consacrant sa séance du 3 décembre aux enjeux de l’« enchantement du client » comme source de résultats et de rentabilité.

Les tables rondes étaient axées autour de la nouvelle expérience client à designer et de la nécessité d’enchanter ses collaborateurs pour permettre une relation client optimale:

« Ils faut qu’ils aiment leur produit … et qu’ils aiment l’entreprise.»

enchantement du collaborateur

En marketing on est passé du CRM (Customer Relation Management ) au CEM (Customer Experience Management)… On devrait également parler de EEM (Employees Experience Management)… Et là le DRH a son rôle à jouer.De même que la « personnalisation », la prise en compte des besoins individuels du client est essentielle, de même chaque colaborateur souhaite être traité comme un individu.

De même que pour les clients on travaille aux expériences fluides, simples, en enlevant les « irritants » et en remettant dans l’expérience client des choses positives, la dimension d’appropriation du collaborateur est essentielle.

Par exemple pour  rendre le passage en caisse ludique et décontracté dans le cadre de sa  plateforme de marque «Vivement aujourd’hui », Monoprix a pris une initiative, pour ré-enchanter le quotidien, en couplant des codes barres à un son pour déclencher un meuglement quand on passe une bouteille de lait à la caisse ou un cocorico quand il s’agit d’œufs…

Il faut bien sûr que la caissière s’en amuse aussi et soit aussi sensibilisée à l’expérience positive du passage en caisse!

L’enchantement client c’est le lien entre le monde du dehors et le monde du dedans

De même que le client souhaite co-construire son expérience et co-inventer …pourquoi ne pas impliquer le collaborateur dans le design de son « expérience dans l’entreprise » en le considérant comme le premier des clients et des prescripteurs? et utiliser les méthodes de créativité et de co-développement inspirée de l’innovation pour co-construire des produits et services ,au service de l’expérience salariée ?

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DRH au secours de la créativité

Ma chronique Innovation Revue RH&M – Le DRH au secours de la créativité… ou la créativité au secours du DRH

DRH au secours de la créativité

Chief Innovation Officer Summit (CINO) de Londres… the place to be !

A l’écoute des dernières tendances en matière d’innovation, j’ai participé au London CINO Summit qui se tenait le 16 et 17 octobre à Londres. Le programme m’a donné l’impression d’être double et reflétait l’assemblée, internationale mais majoritairement britannique. De même il visait les innovations de rupture mais avec des présentations de réalisation d’alignement stratégique et de création de produits et services plutôt incrémentaux.

CINO LONDON

Parmi les interventions « remarquables », je signalerais, sans chauvinisme (ou presque !) celle de BNP Paribas-Cardif présentée par Heloïse Lauret, uniquement parce que les « jams » présentés pour la branche étaient d’un punch à rendre fière d’être française ! Et dans un autre registre, celle de Burton Lee, professeur d’innovation à Stanford sur la « culture corporate d’innovation : histoire et comparaison entre culture Européenne et Silicon Valley ». Cette présentation universitaire et vivante à la fois m’a rappelée par son sujet mes « learning expeditions » dans la Silicon Valley du « HP Way » au « phénomène Google ».

A l’unisson de ces exposés ceux des sponsors qui présentaient les méthodes d’innovation de rupture ou leur dernier ouvrage sur le sujet .. « How to Kill Unicorns » ou « Comment tuer les licornes » qui, bien qu’extrêmement « vendeur » dans le style, était intéressant et faisait écho aux « best & worst practices » échangées lors des sessions du club des Directeurs de l’Innovation de Paris.

Les interventions des speakers locaux étaient plutôt orientées organisation, alignement et processus avec des exemples concrets de mise en place et de retour sur investissement de ces évolutions : Barclays, GSK, Tesco…

Enfin la 1ère journée a été cloturée par une remise des Prix… les « Innovation & Strategy Awards » ont salué les réalisations d’entreprises nationales : « Strategic Transformation Award » à British Foundation, « Disruptive Strategy Award » à British Gas , « Best Open Innovation program », à Tesco Labs, « Best Ideation program » à British Telecom… Une manière d’encourager la création de postes de CINO (Chief Innovation Officer) dans les entreprises britanniques !

Le « savoir innover » dans l’entreprise Digitale

En vidéo mon intervention aux Les Mardis de l’Innovation consacré à l’impact RH du Digital  à la tribune dans le Grand Amphi de La Sorbonne aux cotés de Frédéric Lippi, PDG Lippi Clôtures, Clémentine Darmon, Associate director EY, le directeur Europe de LinkedIn « Le Digital : impact sur les métiers de l’innovation ».

Le « savoir innover » est à la fois révélateur du monde qui change et moteur de la transformation culturelle dans l’entreprise.

Cette mutation qui s’applique aussi à l’innovation s’inscrit dans les préfixes RE- et CO- qui ouvrent l’ère du ré-enchantement (rénovation, re-définition…) et de la co-llaboration (co-nfiance,co-petition, co-innovation…).

Savoir-être autant que compétence, ce nouveau « savoir innover » se décline autour de 7 métamorphoses ( BLOSSOM ): Business model, Leadership model, Organisation, Système d’acteurs, Système de pensée, Ouverture, Motivation.

La mise en « re »lation des hommes et des idées est au cœur du nouveau savoir-être des innovateurs

créativité et développement RH

La créativité au service du développement RH

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Gardien du «  faire plus avec moins », le DRH est confronté au défi de devoir maintenir le niveau d’excellence de son entreprise avec des ressources en diminution et ce dans un environnement de plus en plus hyper-compétitif et en évolution permanente. Ce défi d’adaptation implique une nouvelle vision des problèmes, un nouvel état d’esprit qui repose sur une capacité à trouver des solutionsla « créativité » peut en être une.

Un état d’esprit pour s’adapter en trouvant des « solutions »

Conclusion logique de ma double expérience, DRH et Innovation(*), j’ai la conviction que la créativité est un état d’esprit mais qui mérite d’être considérée comme une compétence à part entière, avec ce que cela implique en terme de reconnaissance et de développement , tant du point de vue individuel que collectif.

Une compétence clé pour mener les transformations en responsabilisant

En effet pour transformer les nouvelles contraintes qui affluent au niveau de l’entreprise (vague digitale, nouvelles réglementation, réduction des budgets…) et qui se traduisent au niveau du DRH (comment gérer à la fois le Big data et la confidentialité ? maintien des missions malgré un PSE en cours ?…) le recours à la créativité peut devenir souverain. En mettant le salarié en situation de trouver lui-même des solutions on garantit sa responsabilisation et l’engagement dans la mise en œuvre. Appliqué aux équipes c’est la « synergie » qui joue et qui permet de détecter des solutions qu’un individu ne parviendrait pas à exprimer seul, et surtout à créer une adhésion collective pour la mise en œuvre.

A renforcer et professionnaliser dans les équipes d’innovation dont c’est le métier

Pour les équipes d’innovation, la créativité fait partie intégrante de leurs missions. Elle fait l’objet de recherches avancées par les spécialistes en neurosciences qui s’accordent à dire que le processus créatif est issu de la « divergence » et  « convergence » mobilisant le cerveau droit (intuitif, imaginatif, projectif vers le futur…) et le cerveau gauche (analytique, précis, orienté résultat immédiat…). Le monde de l’entreprise étant plutôt « analytique », il convient de permettre à cette part créative de s’exprimer. Pour les innovateurs favoriser l’expression d’idées neuves et trouver des solutions qui vont permettre la mise en œuvre de l’innovation sont des conditions de réussite.

 

A développer partout et à tous les niveaux dans l’entreprise

Aujourd’hui la créativité n’est plus réservée qu’aux professionnels de l’innovation…trouver des idées sur de nouvelles manières de fonctionner a tendance à faire partie intégrante des missions du manager …à commencer par les équipes RH !

Parmi les méthodes issues de mon expérience de l’innovation, je retiens la CPS (Creative Problem Solving), inspirée par la systémique, qui favorise une expression d’idées neuves au travers d’un process créatif simple en 4 phases : clarification du problème, idéation pour laisser exprimer toutes les idées, solutions pour retenir les plus réalistes, et plan d’action pour l’engagement dans la mise en œuvre.

CPS

Le coaching pour la créativité, un coaching spécifique 

Quand dans une équipe certaines personnes ont du mal à se laisser aller à la créativité pour trouver de nouvelles idées de fonctionnement, alors qu’ils peuvent être par ailleurs d’excellents gestionnaires précieux pour l’organisation, un coaching à la créativité peut les aider à progresser ; en les aidant à mobiliser leurs fonctions analytiques et synthétiques à la fois, par l’entrainement à la divergence et convergence individuellement ,ils vont progresser et faire progresser l’organisation toute entière par un nouveau regard qu’ils vont développer sur les manières de faire et l’expression qu’ils vont permettre de développer dans leurs équipes.

Google work

Google Enterprise devient Google for Work

Google work

Le travail n’ayant plus rien à voir avec ce qu’il était il y a 10 ans Google fait évoluer son offre aux entreprises en créant Google for Work. Autrefois réservé à quelques initiés, le cloud computing s’est imposé partout, de nombreuses applications parfois gratuites s’offrent aux entreprises de toutes tailles… voire les particuliers deviennent de vrais pros parfois mieux équipés et libres d’exprimer leur créativité en utilisant les outils qui composent la galaxie digitale.

Innovation Blossom ne pouvait passer à coté de Google for Work et de cette évolution qui va immanquablement enrichir la pratique digitale et rendre la vie plus facile… Regardez cette vidéo !

« Nous avons voulu réinventer une nouvelle façon de travailler » en mettant à disposition de tous « Google Apps, Google Maps, Chrome, Android ou encore Cloud Platform » déclare Eric Schmidt.
Aujourd’hui, avec l’API Google Maps et Google Cloud platform, les développeurs peuvent eux aussi profiter de la fiabilité et de la puissance de l’infrastructure Google…une marche de plus sur le tas d’or du tout digital et dans la course avec la marque à la grosse pomme !

Innovation et Développement Durable, pour une innovation porteuse de progrès et de croissance grâce au Design Thinking.

dev dur blossom

A l’occasion de la 12ème Université d’été du Développement Durable qui se tiendra à Bordeaux les 11 et 12 septembre prochains, j’interviendrai à la Table Ronde consacrée à « Innovation et Développement Durable ».Ce sera l’occasion de rappeler ma conviction que le développement durable, dans ses dimensions tant environnementale, sociale qu’économique, constitue une opportunité pour l’innovation.

Conviction qui s’est traduite de manière assez avant-gardiste pour moi en créant dès le début des années 2000 l’activité Développement Durable au centre de Recherche de France Télécom où j’ai lancé des projets comme notamment la « Livebox verte » … et j’adhère aujourd’hui aux programmes d’Orange sur « la dématérialisation, levier de Développement durable » ou avec le Syntec « IT green ».

Après être passée ces dernières années par la Recherche L’Oréal, cette conviction est renforcée car le leader mondial de la cosmétique utilise le développement durable comme source d’inspiration pour aborder sa croissance. Je ne citerais que le programme « Sharing Beauty with All » qui promet qu’ « en 2020 L’Oréal aura réduit son empreinte environnementale de 60% tout en apportant la beauté à 1 milliard de consommateurs de plus dans le monde ».

Parfois considérée comme étant « destructrice » tel que le très médiatique Luc Ferry en a porté le message(« L’innovation Destructrice »-Plon), l’innovation est aussi porteuse de progrès. Pour ne prendre que l’axe environnemental avec l’éco-innovation ,l’innovation technologique permet , grâce à des procédés plus efficaces, un meilleur usage des ressources -matières premières, sources d’énergie, eau– et la réduction de l’impact sur l’environnement par la minimisation des rejets ou la correction des effets. Ainsi L’Oréal dont l’une des priorités en la matière est l’eau, travaille à la formulation de shampoings dont le rinçage ne nécessitera qu’un litre d’eau au lieu des 7 en moyenne actuellement.

Par ailleurs la prise en compte de ces contraintes nécessite une autre manière d’innover et impacte donc le management de l’innovation. Le Design Thinking, en mettant l’utilisateur au cœur de l’innovation, favorise la prise en compte de tous les acteurs et de toutes les types de contraintes, dans lequel les enjeux de durabilité ,tant environnementale que sociale et économique sont naturellement intégrés.

design thinking blog

En créant Innovation Blossom, consacré aux nouveaux modes de management de l’innovation, j’ai d’emblée intégré les différentes méthodes de systémiques dont j’ai assisté à l’émergence dans la Silicon Valley et au premier chef le Design Thinking . Fabuleuse méthode de créativité orientée utilisateur dont Tim Brown et IDEO sont des références depuis l’origine, c’est une démarche qui crée également l’adhésion et l’engagement des différents acteurs pour un développement accéléré…en cohérence avec le « blossom », l’éclosion ,des idées ,des talents …de l’innovation

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« Power Flower », l’arrosage 2.0 de vos plantes cet été

Grâce au dispositif digital inventé par Parrot, vous pourrez prendre soin de vos plantes à distance.

Composé d’un accessoire que vous installez dans vos pots et d’une application que vous téléchargez vous pouvez contrôler et adapter la lumière, la température, les besoins en engrais et l’arrosage…

L’accessoire indispensable des balcons , fenêtres et terrasses pendant l’été !

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