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La créativité, une clé pour chaque étape de transformation

« La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse » aimait à dire Einstein comme une boutade… On imagine bien qu’associer intelligence et amusement ne peut-être qu’un cocktail positif permettant de venir à bout des tâches les plus ardues. Or la transformation, qu’elle soit individuelle ou collective, en est précisément une et c’est un vrai casse-tête pour tout dirigeant. On connaît cette règle des 25% « early adopters », 25% réfractaires et 50% qui attendent que le train passe pour le prendre avec tout le monde. Donc, pour 75% des individus toute transformation, même minime, est assimilée à un changement risqué et est donc chargée négativement. Seuls  25%  aiment que les choses bougent en ayant un a priori positif sur ce qui change. Dans ces 3 cas, la transformation  est à aborder de manière différente, et il se trouve que la créativité est une clé efficace mais avec une finalité et usage différentiés!

Des « early Adopters » impatients : la créativité pour avancer

Ceux qui aiment le changement, on les identifie facilement dans une entreprise. Sans caricaturer, ils ont généralement des convictions autour du progrès et surtout du coté positif du progrès. Ces adeptes du « changement pour le changement » sont souvent dans des fonctions d’innovation ou lorsqu’ils se trouvent dans des fonctions régaliennes se portent volontaires pour porter un projet, acceptent de tenter des expériences, de prendre le risque d’un pilote… Vous les reconnaissez facilement en tant que manager et  ils se reconnaissent entre eux également, se fréquentent et aujourd’hui créent des communautés que le Digital leur permet via les réseaux sociaux internes.

Pour ces adeptes du changement, la créativité est une pratique de bonne santé mentale, participer à un brainstorming est un must,  imaginer des solutions nouvelles est une seconde nature. En revanche, comme ils sont en minorité, ils ont besoin de se sentir soutenus dans leur vision et leur capacité à trouver des solutions ;les inviter à une séminaire de réflexion , en amont, sur les axes du plan de transformation puis sur des solutions d’actions est un moyen de les fédérer.

Facilement capables de se projeter, les Innovation Games type « Speed Boat » ou « Pire Cauchemar » sont tout à fait indiqués avec eux. Utilisez leur imagination et leur motivation par la créativité et en les rendant  « ambassadeurs » de votre programme de transformation.

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Les indécis : la créativité pour les convaincre par la co-construction de solutions

Ceux qui  « attendent de voir comment ça va se passer », « les attentistes » ou « indécis »  sont généralement majoritaires. Avec cette population il faut d’abord qu’ils arrivent à être convaincus de la nécessité de changer : dans un premier temps les aider à accepter de considérer le problème, la finalité de la transformation mais également l’urgence, dans un deuxième temps les aider à trouver des solutions, et dans un troisième temps leur apporter des preuves des premières avancées pour qu’ils voient que « c’est possible ».

La créativité va pouvoir jouer un rôle dans ces 3 phases : pour la prise de conscience par des projections en prospective pour qu’ils se rendent compte des menaces et des opportunités, pour trouver des solutions en utilisant la méthode de la CPS (Creative Problem Solving)(*) qui permet de clarifier, trouver des idées et  appliquer des solutions pour agir, et enfin pour s’inspirer de ce qui marche ailleurs pour extrapoler pour leur propre domaine ou métier.

Des réfractaires : la créativité pour  limiter l’inertie et le buzz toxique

Ceux qui détestent sortir de leur zone de confort et vont plutôt soutenir la stabilité, les avantages acquis, la « non-prise de risque », seront difficiles à convaincre… Certains partiront (à la retraite ou quitteront l’entreprise) mais pour ceux qui restent malgré tout il  leur faudra du temps… Quand la transformation aura dépassé la phase de transition et commencera à apporter ses fruits en réorganisation et ressources nouvelles… Mais cela peut prendre du temps.

Il faut donc avancer sans eux dans un premier temps et prévoir de les embarquer pour limiter leur capacité d’inertie dans le système. La encore la créativité peut aider à aller plus vite en facilitant l’expression des peurs et en procédant à un nettoyage émotionnel qui permettra une prise de conscience en douceur et d’embarquer tout le monde, à son rythme dans le mouvement de transformation.

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L’énergie, un gisement pour l’innovation

Dans le changement d’ère que nous sommes en train de vivre, si tous les secteurs sont concernés, celui de l’énergie est particulièrement engagé dans le changement comme le traduit le terme de « transition énergétique » qui le caractérise. Dès que la transition s’annonce, l’innovation s’impose…

L’innovation pour tous les acteurs de l’énergie… les nouveaux pionniers

Si pour les pionniers de l’or noir, la nouveauté consistait à découvrir de nouveaux gisements et l’innovation était d’ordre géographique et géologique, aujourd’hui les pionniers de l’énergie sont partout et cherchent à innover tous azimuths. La guerre de l’énergie se joue sur tous les fronts : nouvelles méthodes, nouvelles sources, nouveaux acteurs

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Les producteurs, ceux dont c’est le cœur de métier, continuent d’explorer comme ils l’ont toujours fait mais cherchent de nouvelles méthodes pour produire en limitant les émissions de carbone. Quatre géants du pétrole, Exxon, Shell, Total et BP viennent de se rallier au plan de réduction des émissions de carbone présenté il y a quelques mois par un groupe de Républicains Américains modérés. En publiant dans le Wall Street Journal  leur avis favorable pour une taxation des émissions de gaz à effet de serre, ils s’engagent implicitement à trouver des méthodes pour produire autrement ou à trouver de nouveaux types d’énergies.

L’innovation, pour l’excellence opérationnelle et la transformation des acteurs traditionnels

L’innovation va donc devoir entrer chez les géants établis de l’énergie, ou se développer encore plus fortement, comme une nécessité incontestable, intégrée à la notion d’excellence opérationnelle.

D’ailleurs depuis la crise de 2014/15 avec le prix du baril, l’esprit « problem solving » a dû s’imposer auprès de tous pour revoir leur productivité et fonctionner autrement qu’avec les moyens des riches années passées.

Tous ont lancé des programmes de changement… Pour n’en citer que quelques uns : Shell a intensifié son « Game Changer » vaste programme de transformation  par l’innovationBP a plutôt géré l’innovation dite incrémentale en se recentrant sur les explorations peu profondes à moindre risque et Total dont l’innovation fait partie de l’ADN s’est résolument lancé dans une transformation par l’innovation à tous les niveaux de l’entreprise traduite par la réorganisation de 2016.

De l’Or Noir à l’Or Vert… Une innovation à 360°

L’énergie est un domaine en profonde mutation qui subit les influences de toutes les vagues de transformation en même temps : environnementale bien sûr mais aussi, réglementaire, digitale avec l’arrivée des NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, Intelligence Artificielle, Sciences Cognitives) …

Elle se joue sur tous les fronts de l’entreprise, au marketing pour les produits services mais déjà en amont dans la production avec l’industrie 4.0. en préfigurant de l’usine de raffinage de demain

C’est un secteur qui nécessite l’application de toutes les formes d’innovation, l’innovation à 360° :

-l’innovation incrémentale  ou innovation qui vient améliorer des produits et services existants : idées pour améliorer la qualité, idées pour produire moins cher, idées pour produire en bas-carbone, idées pour produire en améliorant le bien-être au travail… Ce type d’innovation fait l’objet de challenges internes, de mobilisation opérationnelle et d’engagement dans la mise en œuvre des projets. Tous les énergéticiens ont leurs systèmes internes de ce type, Edf, Engie, Shell, Total… qui constituent la base de l’innovation

– l’innovation radicale ou innovation qui apporte un changement sans remettre en question le business modèle ; elle permet d’offrir un service en plus, sans compromettre l’équilibre existant ; par exemple utiliser un robot pour fore et libérer les ouvriers  de taches pénibles; diffuser des lampes à énergie solaire dans les stations services en Afrique, c’est un acte d’engagement dans l’accès à l’énergie pour tous  en dehors de son cœur de métier  tout en restant dans le champ des services d’une station-services. 

– l’innovation de rupture ou innovation disruptive, c’est l’innovation qui repose sur la création d’un usage ou d’une valeur différente du cœur métier et qui vient remettre en question le business modèle existant ; ce type d’innovation représente donc un risque pour les revenus habituels en proposant des sources d’énergies alternatives ce que représentent les  …or tous doivent s’y mettre pour aller vers le « graal » des énergies propres et renouvelables

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Très chère innovation, innovation… très chère

Les énergies renouvelables suscitent de l’intérêt… Mais il est vrai que leurs promesses sont alléchantes. Propres et abondantes, elles permettraient à la fois de desservir enfin le milliard d’individus toujours privés d’électricité, et de couvrir la demande croissante des économies émergentes, Chine en tête, mais sans aggraver le réchauffement climatique. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le Giec (l’assemblée scientifique chargée de l’étude du climat aux Nations unies) recommandent ainsi de faire bondir leur part dans la production mondiale de 13% du total aujourd’hui à 48% en 2035 (AIE) et à 77% en 2050 (Giec).

Pour y parvenir, il faudra investir massivement : quelque 6 000 milliards de dollars pour tenir l’objectif de l’AIE en passant à l’électricité propre et à une nouvelle génération de biocarburants. Et la part des deniers publics sera déterminante : les subventions annuelles au secteur, actuellement de 57 milliards de dollars, dépasseraient les 200 milliards dans vingt-cinq ans.

Les Etats s’inquiètent et s’interrogent sur leur rôle et les énergéticiens vont donc devoir puiser dans leurs « trésors de guerre » pour financer ces nouveaux business.

L’innovation sous toutes ses formes… concilier sécurité et créativité

Pour parvenir à ce grand mouvement de transformation disruptive, il est un autre domaine qui va nécessiter des investissements… Celui des hommes.

Le domaine de l’énergie, traditionnellement orienté sur la sécurité pour des raisons évidentes liées à l’activité, doit aujourd’hui gérer le paradoxe de la  sécurité et de la créativité, permettre de concilier respect strict des consignes et capacité d’imaginer de nouveaux modes de fonctionnement. Ce grand écart culturel n’est pas facile et va demander une part importante d’investissement dans l’humain.

L’une des autres voies de disruption est l’apport de start ups innovantes par le capital risque. Là encore il va falloir gérer « risque » et « sécurité » financière, concilier process des grandes organisations sans entraver l’agilité des start ups acquises.

Les programmes d’innovation  des énergéticiens vont devoir former  aux nouvelles méthodes, à l’agilité, recruter de nouvelles compétences sur les nouveaux métiers, savoir intégrer les nouvelles compétences pour intégrer l’esprit start up et son agilité, libérer l’esprit créatif et sa capacité d’imaginer « out of the box » pour inventer l’énergie de demain.

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Les startups : pour booster l’innovation et la culture agile !

Exemples de coopération avec les RH pour la transformation digitale

La Journée d’étude du « Cercle de l’Excellence RH » consacrée  à l’innovation par le Groupe DRHM a donné l’occasion de voir à quel point les startups peuvent aider, non seulement à faire du business, mais également à contribuer à l’évolution des modèles culturels bousculés par la révolution digitale…et comment le DRH peut prendre sa place dans l’introduction des startups dans l’entreprise.

Reçus par les équipes de Cap Gemini dans leur Innovation Lab, les témoignages d’entreprises et de startups ont été mis en situation avec des démonstrations d’usages d’intelligence artificielle, hologrammes, d’imprimantes en fab lab…

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Un sacré « coup de jeune » pour la Redoute

Augustin Chavanne (Head of Corporate Venture, LA REDOUTE) est venu expliquer comment le bon vieux catalogue, qui en son temps a été une innovation remarquable de la VPC française avec son service associé (livraison 24H chrono et crédit conso) est aujourd’hui  le partenaire recherché des startups.

Grâce à  la coopération réussie avec Ulule, le leader européen en matière de crowdfunding, la Redoute est devenu le champion de l’open innovation pour repérer et  développer les partenariats avec des startups sur leur lancement de nouveaux produits. Ce sont des partenariats win-win, sans engagement dans la durée mais les startups qui lancent leurs nouveaux produits sont heureuses de bénéficier de l’accès aux 8 millions de visiteurs uniques du grand VPCiste.

Dans le même temps la Redoute bénéficie non seulement du renouvellement de son offre pour une clientèle rajeunissante mais également d’une proximité culturelle avec les 1200 salariés qui doivent se lancer dans la transformation digitale.

Un programme d’échanges a été réalisé avec les RH qui permet à 40 Talents de vivre dans une startup dans une sorte de « Vis ma vie » et à l’ensemble des salariés de bénéficier d’échanges directs avec l’ensemble des startups lors d’événements  les rassemblant tous à Roubaix.

Un bilan d’ores et déjà positif en terme d’acculturation … à suivre coté business.

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Manager la relation avec son écosystème grâce à Startup Flow

Gaëtan Bolloré, fondateur et managing partner de Startup Flow, est venu expliquer comment la plateforme développée par sa startup peut faciliter la mise en relation et la gestion de l’entreprise avec tout son écosystème d’innovation :

  • créer le CRM des startups partenaires,
  • partager de la veille disponible en abondance dans les startups qui créent elles-mêmes la nouveauté,
  • établir des KPIS et un test tracking framework permettant d’identifier les relations fructueuses à développer y compris dans les interactions avec les salariés, ce qui permet de révéler  des compétences cachées et d’identifier de futurs porteurs de projets.

Cette plateforme SAAS a été déjà mise en place pour des établissements bancaires, preuve de son niveau de sécurisation.

Totalement configurable selon les besoins de l’entreprise, les DRH peuvent donc prendre part à sa mise en place et acculturer les équipes RH à ces nouveaux modes de détection des talents.

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NBIC et santé 4.0 : Innover pour l’homme « augmenté »

Tous les secteurs sont aujourd’hui impactés par la transformation digitale, et le domaine de la santé et du social est particulièrement touché. C’est l’objet de conférences sur l’innovation pour lesquelles je suis sollicitée.

« L’homme augmenté » au sens de l’homme qui verra les limites de la vie repoussées, la maladie  vaincue et donc la fin de la mort est au cœur des réflexions prospectives du domaine de la santé.

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L’arrivée effective et massive des NBIC accélère le changement 

Les premières études d’impact des Nanotechnologies contre la tumeur du cancer viennent d’ être présentées au Congrès d’Oncologie de Boston (ASCO) grâce à Nanobiotix, une startup française qui plus est ! Les Biotechnologies sont aujourd’hui entrées dans la phase de guerre industrielle si l’on considère les 600ME  investis par an annoncés par  Sanofi. L’Intelligence Artificielle avec ses robots ultra-perfectionnés est en train de révolutionner la chirurgie et les Sciences Cognitives n’en sont qu’à leur début, mais déjà prometteurs, avec les recherches sur l’empathie artificielle.

L’arrivée de nouveaux acteurs dans le domaine de la santé 

Pour la première fois un acteur extérieur à la recherche académique va lancer une étude sur la santé de 10 000 personnes .Qui ? Google …et tout le GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) est sur  « La mort de la mort » , pour le business et au nom également d’une vision du monde illustrée par le courant du « transhumanisme » .

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Le patient 4.0… un patient impatient

Dans le même temps on assiste à une révolution du service dans tous les secteurs de la vie et la santé fait encore partie des domaines qui va devoir accélérer. Les jeunes générations, adeptes de l’internet, commencent à s’engouffrer dans les quelques services  qui préfigurent l’uberisation médicale : prendre ses Rdv, consulter ses résultats d’analyse… et leur rêve acheter des médicaments (qui n’est pas un achat plaisir quand on a 40 de fièvre !) sur internet. Jusqu’où les réglementations pourront elles tenir face aux demandes d’usages ?

Du mythe du « docteur » à celui du  « Docteur 4.0 »

Aujourd’hui la moyenne d’âge du personnel médical est de 54 ans en France…on peut en effet se poser la question du « numerus clausus » pour assurer le renouveau et d’un « Ordre des Médecins »  qui date du régime de Vichy ! Pour faire face à l’inévitable transformation du domaine de la santé, les métiers médicaux vont devoir évoluer….pourront-ils échapper à la prédiction des 40% de métiers qui vont disparaître ? Les jeunes générations de médecins semblent bien dans cette mouvance en considérant à 71% l’ « uberisation de la médecine » comme un progrès et prêts à relever le défi du renouveau  de la santé par l’innovation.

En Inde le biométrique (oculaire), innovation technologique pour le progrès social : création de la première carte d’identité du pays

Autant en Occident le Digital est souvent perçu comme une menace, autant dans les pays en développement les avancées technologiques constituent des opportunités immédiates. Il en est ainsi du biométrique, iris et empreinte digitale en Inde.

Initiée en 2010 l’Aadhaar (« fondation » en hindi) est désormais la plus grande base de données d’empreintes et d’iris au monde. Carte d’identité de 1,13  milliard de  personnes enregistrées sur 1, 25 d’indiens elle est aujourd’hui adoptée par soit 99% de la population indienne et elle sert aussi  sert aussi de moyen de paiement.

Depuis mars 32 banques indiennes fournissent ce mode de paiement novateur de paiement par empreinte digitale. Appelé Aadhaar Pay, il utilise les informations biométriques à savoir les dix empreintes digitales et celles de l’iris recueillies par le gouvernement depuis septembre 2010 pour créer la première carte d’identité du pays.

L’objectif immédiat était double : identifier la population (10% des indiens n’avaient aucun papier et donc pas d’accès aux droits) et se servir de ces données biométriques pour sécuriser l’attribution de nombreuses subventions alimentaires ou énergétiques en évitant le détournement.

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A partir de 2014 les usages de l’Aadhaar se sont étendues au point de devenir le  « passe-partout » de la vie quotidienne des Indiens : ouverture ligne téléphonique, impôts, création de compte bancaire…

Ce dernier usage va permettre également la régulation du mode traditionnel de paiement en liquide correspondant à 90% de transactions aujourd’hui en Inde .

Narendra Modi le Premier ministre a en effet lancé un énorme programme « d’inclusion financière » qui s’est soldé par la création de 123 millions de comptes bancaires en 2 ans ! Aujourd’hui quasiment tous les ménages en possèdent au moins un…

Même si tous les aspects de sécurité reste encore à finaliser, pour le moment le bilan de l’introduction de cette technologie du biométrique de manière massive est plus que positif puisqu’il a rendu possible une étape de progrès disruptif dans la société indienne.

Pink Innov, un réseau de femmes autour de l’innovation orienté observatoire d’actualité et partage de best practices

Quel leadership au féminin pour l’innovation ?

« C’est sur ce constat que l’idée de créer un club de femmes de l’innovation, Pink Innov nous est venue à Hélène (Campourcy), l’autre Sylvie (Borzakian) et moi : nous étions les 3 seules femmes de cette séance du Club des Directeurs de l’Innovation qui en réunissait près d’une centaine… Et de nous interroger sur notre goût pour l’innovation et notre féminité pourtant assumée, toutes 3 en pink ce jour-là!

Cette question je me l’étais déjà posée lorsque dirigeante dans des entités innovation de grands groupes, j’étais souvent avec quelques femmes en minorité, et parfois même, seule femme en réunion. Et j’ai eu la chance de bénéficier d’un coaching au leadership féminin qui a été une révélation à la fois sur la  puissance de femme et sur un métier, le développement personnel, que j’ai maintenant adopté, transmettant aux autres femmes et aux hommes ces acquis précieux . »

C’est ainsi que commencera ma contribution à l’ouvrage collectif de Pink Innov à sortir en mai…

Aujourd’hui Pink Innov c’est plus d’une centaine de femmes qui partagent :

  • Esprit d’entre-aide et d’enrichissement professionnel, en inscrivant dans la mixité des expériences, la convivialité et la solidarité.
  • Réflexion sur l’innovation,  partage d’expériences et d’expertises, de savoir-faire et de méthodes pour booster l’innovation et entreprendre.
  • Rencontres organisées autour de formats des plus variés (visites, évènements, conférences, ateliers…).

Ma chronique Innovation Revue RH&M – Les chatbots et l’intelligence artificielle vont-ils tuer les formateurs ?

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Dyson, les ventes bondissent de 45% grâce à l’innovation… Prochaine étape : l’intelligence artificielle

Pour tout le monde, la marque « Dyson » est associée à « aspirateur sans sac »… ce qui était déjà une belle innovation de rupture ! Après les luminaires LED en 2015,  avec l’intégration de la société de Jake Dyson , le fils du fondateur James Dyson , le groupe a rajouté 2 catégories l’an dernier : les sèche-cheveux et les purificateurs d’air.

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Avec  ces innovations les ventes ont bondi de 45% et les bénéfices de 41% !

Une success story d’innovation intéressante à analyser au travers des déclarations du fondateur, Sir James Dyson.

Le fondateur James Dyson explique « Nous n’avons pas de business plan logique. Nous voulons juste développer des technologies et les intégrons dans le produit qui convient. ». Cette capacité « d’intégration technologique » avec agilité est la force du groupe…détecter une nouvelle technologie, la déposer et l’appliquer dans un produit qui reste dans le cœur de métier de Dyson c’est à dire l’électro-ménager.

Pour l’avenir,  les 3500 ingénieurs soit plus d’un tiers des effectifs (9000p) ne se plaindrons pas des dernières déclarations du fondateur : «  Nous allons encore faire plus de recherche, notamment sur l’intégration des logiciels et de l’intelligence artificielle ».Il est important de souligner que même s’il a laissé la direction opérationnelle il a gardé la main sur les chercheurs.

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« Mon idéal serait que nos produits deviennent complétement autonomes »…un rêve qui, c’est fort à parier, devrait devenir une réalité assez vite si l’on en juge  la capacité d’intégration technoloqique de Dyson !

Comment l’intelligence artificielle va révolutionner le monde de l’ orientation ?

Quand on sait que « dans 20 ans 60% des métiers sont amenés à disparaître », poussés au rang des antiquités par la vague digitale, la question de l’orientation déjà souvent difficile (« quel métier vais-je faire ? ») est aujourd’hui renforcée par (« est-ce que le  métier que j’ai envie de faire fait partie de ceux qui vont disparaître ? »). Mais la vague digitale c’est aussi de l’innovation créatrice et l’intelligence artificielle devrait aider aux choix en révolutionnant, avec des effets positifs, l’orientation scolaire et professionnelle. Analyse au travers de 3 start-ups.

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L’orientation boostée aux data  par Impala

C’est évidemment le traitement des data qui est cœur des dispositifs d’orientation par intelligence artificielle : connecter les données concernant la personne à orienter (ses préférences, ses goûts, ses compétences), à la base de  tous les métiers possibles en faisant un lien pour déterminer le métier adapté et enfin, connecter le tout  au  marché pour une proposition « réaliste » d’orientation.

Pour le moment il existe des initiatives sur l’une ou deux de ces connexions. Impala, l’appli « qui t’aide à trouver le métier de tes rêves » commence par un test avec 10 compétences (ce que je sais faire ou aimerais apprendre) qui permet d’éclairer en  un nuage de points le nuage de métiers qui correspondent. En un click, du nom du métier on passe au descriptif, et d’un autre click aux formations qui permettent d’y accéder. Il ne reste plus qu’à connecter un chatbot qui réponde aux questions complémentaires !

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« L’arbre des possibles » et la « galaxie des métiers » de Pixis

Avec la start-up Pixis, l’ambition est non seulement d’orienter vers des métiers qui intéressent, mais aussi vers ceux qui vont être porteurs dans les années à venir. Pour cela Pixis étudie le marché du travail pour y déceler également les professions qui s’inscrivent dans les 17 objectifs de développement durable de l’ONU.

L’application de Pixis permettra de présenter une diversité de métiers d’avenir et la variété de voies pour y accéder, d’analyser la personnalité et les intérêts pour faire des recommandations précises et mettre en contact avec d’une part des professionnels pour échanger au sujet de leurs parcours et des coachs spécialisés pour l’orientation

La start-up a donc intégré le « Sustainable Development Solutions Network » dont le but est de mobiliser et de mettre en relation des personnes qui proposent des solutions innovantes pour atteindre les objectifs. À partir de là, on accède à quantité de fiches métiers.

À l’avenir, Pixis disposera aussi d’un « arbre des possibles ». C’est-à-dire que la start-up aura étudié les voies « types » empruntées par des professionnels pour atteindre la position qu’ils occupent, et tout cela grâce à l’analyse de milliers de CV.

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La rencontre de l’offre et de la demande

La star-up Riminder, quant à elle vise la concrétisation de l’orientation par la rencontre de l’offre et de la demande d’emploi. Le marché du recrutement connaissant une hyper évolution le big data par ces 4 fonctions clés (collecter, normaliser, stocker et restituer) va permettre une adaptation massive et agile à la fois.

Connectés aux applications d’orientation telles Impala ou Pixis, on imagine bien la chaine complète… du métier de rêve à la réalisation du projet