Innovation écologique : les entreprises collaborent
A l’heure où le Sommet de Copenhague (http://www.wbcsd.org/includes/getTarget.asp?type=p&id=MTcwMw&doOpen=1&ClickMenu=LeftMenu ) s’achève ,entre espoirs déçus et convictions ravivées,l’innovation appliquée à l’écologie s’ouvre comme une piste prometteuse d’avenir.
« Nous voulons tous sauver la planète,et les problémes sont à une échelle plus vaste que celle d’une entreprise ,d’un secteur ou d’un pays » affirme le dr Sarah Slaughter,coordinatrice de la Sloan Sustainability Initiative au MIT.
Dans cet esprit plusieurs grandes entreprises se sont inspirées du mouvement des logiciels libres et expérimentent des forums consacrés au partage des innovations respectueuses de l’environnement.La premiére de ces tentatives ,la plateforme de brevets éco-responsables « Eco-Patents Commons » ,a été fondée en janvier 2008 par IBM,Nokia,Pitney Bowes et Sony en collaboration avec le World Business Council for Sustainable Development ,organisation de promotion du développement Durable(http://www.wbcsd.org/)
Le concept est simple :les sociétés apportent leurs brevets écologiques à la plateforme et n’importe qui peut les utiliser gratuitement.
« De nombreuses technologies environnementales brevetées ne sont pas stratégiques ,donc le partage maximise les avantages sociétaux ,sans pour autant sacrifier l’avantage concurrentiel « ,explique Wayne Balta VP en charge de l’environnement et de la sécurité des produits au sein d’IBM.Par exemple la société a versé au projet un insert d’emballage en carton recyclable,dont la création et le transport requiérent moins d’hydrocarbures que les équivalents en mousse habituellement utilisés..
D’autres exemples:Du pont a mis dans le pot commun une méthode pour mieux détecter la pollution dans le sol,l’air ou l’eau à l’aide d’un micro-organisme qui produit de la lumiére lorsqu’il est exposé à un polluant;Xerox a mis au point des procédés d’extraction des déchets toxiques des eaux souterraines contaminées et IBM une technique de nettoyage des plaquettes semi-conductrices qui utilise l’ozone et élimine les contaminants chimiques résultant d’autres processus.
En rassemblant ces brevets en un endroit facilement accessible -le site web du World Business Council-les participants espérent encourager leur adoption à grande échelle ,en particulier dans les pays en voie de développement.Depuis son lancement la plateforme est passée de 31 brevets à 100 et compte désormais 11 entreprises participantes.
Bien qu’il n’existe pas de mécanisme formel pour suivre les utilisateurs à la trace ceux-ci contactent parfois les entreprises participantes.Ainsi selon M Balta,Yale aurait appliqué une méthode d’IBM permettant de réduire l’usage de solvants dangereux dans ses recherches sur les calculateurs quantiques.Un début prometteur!la suite avec Creative Commons mon prochain billet!
Répondre
Se joindre à la discussion ?Vous êtes libre de contribuer !