Depuis la pandémie, changer de métier, voire changer de vie, créer son entreprise, sont devenus des raisons de plus en plus fréquentes des personnes qui souhaitent que je les accompagne. Signe des temps, j’ai trouvé plusieurs sondages sur le sujet dont Economie et Société qui révèle que « 87% des Français pourraient être incités à changer de métier ». J’ai donc adapté mon programme d’accompagnement à l’évolution des carrières à ces nouveaux objectifs d’innovation personnelle, en m’inspirant des meilleures pratiques d’innovation, que je partage dans mon ouvrage « Savoir-Innover » et dont je vous donne quelques clés dans cet article.
1. Clarifier les objectifs professionnels et personnels
En innovation comme pour un coaching, la première étape consiste à clarifier le problème et définir les objectifs. Quelle est la nature du changement ? obligation de changer de métier parce que l’employeur y pousse ou souhait d’une vie meilleure ? un meilleur équilibre pro-perso ? Chez les 39-45 ans, c’est assez souvent aussi pour une meilleure rémunération. Rêve de liberté par l’entreprenariat et créer sa start- start up ? Ces différents objectifs sont maintenant, tous, complétés d’une recherche de sens.
On va donc traiter parallèlement la question du sens et des émotions, puiser dans la mémoire émotionnelle pour retrouver des réussites oubliées autant de pistes souvent enfouies profondément.
2. Libérer son flow et ses préférences profondes
La deuxième étape est donc de faire émerger des pistes de changement. En plus de différentes méthodes de sollicitation créatives, j’utilise un outil d’orientation professionnelle qui s’appuie sur les préférences, le Strong.
Plutôt que d’enfermer dans un bilan de compétences, qui va ramener à ce qu’on a appris à faire, je préfère ce bilan de préférences. Il va permettre de donner des exemples de métiers que des personnes, de mêmes préférences, exercent avec satisfaction depuis au moins 5 ans. Il va donner également des indications sur les domaines d’exercices de ces métiers, ce qui est souvent plus important que le métier lui-même, et que les compétences techniques qu’on peut développer en se formant.
3. Décider « sans jeter le bébé avec l’eau du bain »
Une fois déterminée ces différentes pistes, il faut choisir. Il s’agit d’étudier « les pour et les contre », ce qui sera gagné et ce qui, inévitablement, sera dans le même temps perdu, ce qui est faisable, les conséquences sur la vie personnelle, la famille.
Le plus difficile est lorsqu’il s’agit de quitter le confort du salariat pour créer son entreprise. Il s’agit alors de bien distinguer le rêve et la réalité entrepreneuriale, souvent idéalisée, de la capacité à gérer le risque sans mettre toute sa famille en danger.
Chaque cas est particulier toutefois à cette étape les softs skills de persévérance et construction patiente et minutieuse sont obligatoires.
4. Créer la Loi d’attraction pour la mise en œuvre
L’incertitude du monde, et les interrogations des personnes qui sont en évolution de carrière, accroissent le besoin de sens. Cette vision d’une vie nouvelle et du sens trouvé dès la première étape, portera pendant toute la période de mise en œuvre. Qu’il s’agisse d’un nouveau job salarié en faisant un pas de côté, en changeant de métier dans l’entreprise, ou en changeant d’entreprise, ou encore par la création d’une start-up, le coaché trouvera auprès du coach le soutien et l’énergie pour concrétiser son changement de métier et en faire une étape d’accomplissement.