Les startups, l’eldorado des jeunes
Dans la série consacrée à ce qui fait que « les innovateurs sont plus heureux » , je propose aujourd’hui le cas des startups. Plus d’un tiers des jeunes diplômés rêvent de travailler dans une startup selon une étude de Job Teaser. Les belles histoires de réussite comme Doctolib, BlaBlacar ou AirBnb leur font préférer rejoindre une jeune pousse qu’un grand groupe à la sortie de leurs études. Pourquoi ? Les raisons invoquées sont multiples mais touchent toutes au sens qu’ils trouvent en startup : l’innovation qui les stimule, un management agile, la possibilité d’avoir des responsabilités, les valeurs de la culture startup et un modèle d’inspiration qu’est l’entrepreneur fondateur de la startup.
1. L’innovation, la raison d’être
Etant prêts à réduire leur salaire pour aller travailler dans une entreprise aux valeurs environnementales et sociétales plus proches des leurs, les jeunes actifs trouvent dans l’innovation qui anime les startups un sens à leur travail.
Cette contribution au progrès, à sauver la planète et les hommes s’est trouvée démultipliée pendant la pandémie chez Doctolib ou chez AirBnb avec la guerre d’Ukraine avec le service spécial « réfugiés Ukrainiens ». La possibilité d’innover leur donne ce sentiment d’agir en responsabilité sur le monde.
2. L’agilité, priorité du management
Cette génération supporte difficilement l’autorité et les process qui font parties intégrantes des grandes entreprises. Un management souple, avec des horaires flexibles et personnalisés, même si intenses, et une relation cool avec le manager correspondent mieux à leurs attentes.
Le fonctionnement en accéléré et dans l’incertitude permanente des challenges à relever crée les conditions de l’agilité qu’ils recherchent dans les startups.
3. La responsabilité, pour avoir un impact
Pouvant paraître désinvoltes à force de décontraction, les jeunes générations sont en fait à la recherche d’une plus grande responsabilisation. Ce qui est moins clair en grande entreprise où l’on peut n’être qu’une partie d’un process plus global.
Les jeunes diplômés sont valorisés d’avoir des résultats visibles, de pouvoir participer, donner des suggestionset même prendre des décisions.
Cette autonomie qu’ils trouvent dans les startups renforce leur sentiment d’utilité et d’acteur de la réussite.
4. « L’esprit startup », une culture partagée
La cool attitude c’est que rien n’est imposé ni style vestimentaire, qui peut être des plus décontracté, ni le vouvoiement, ni l’esprit hiérarchique. La créativité est poussée et tout ce qui va la favoriser : pauses, discussions autour d’un café, jeux… Tout l’inverse des grandes entreprises qui tendent à imposer ou limiter.
Mais l’esprit de performance est tout de même là et la « culture du feedback » qui laisse la place à la critique pour améliorer un produit ou un savoir-être sont très présents et encouragés car la place est laissée aux suggestions et donc au sentiment d’être partie prenante du projet.
5. Un entrepreneur, leader inspirant
Si 37% des moins de 35 ans sont attirés par les statuts d’entrepreneur selon une étude réalisée par Opinion Way, commencer dans une startup est formateur, avant de se lancer dans sa propre aventure entrepreneuriale.
Rejetant les systèmes hiérarchiques trop rigides et l’autorité d’un chef, les jeunes générations ont pour modèle de leadership des entrepreneurs qui, comme eux ont été attirés par le challenge, et nourrissent des belles histoires conjuguant réussite financière et contribution à une innovation de progrès.
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